Le 27 octobre, à l’occasion de la journée parlementaire du Parti de la gauche européenne, des députés de 14 pays ont fait le déplacement à Paris. Parmi eux, une délégation de Syriza, le parti grec de gauche radicale. Zoe Constantopoulou est avocate et députée d’Athènes. Au siège du Parti communiste, place du Colonel-Fabien, elle est revenue pour le Labo grec sur l’action politique de Syriza.
Je traduis ici un article paru le 9 octobre dans le Guardian. Quinze personnes arrêtées à Athènes ont dit avoir été sujet à ce que leur avocat décrit comme une humiliation du type "Abu Ghraib".
Plus de 50 000 personnes défilaient hier dans toute la Grèce pour protester contre le nouveau paquet de mesures d'austérité qui sera voté dans les jours à venir au parlement hellénique. Même si les « traditionnels » affronts ont eu lieu à Syntagma, laissant se déchainer la « traditionnelle » violence des policiers, on retient surtout de cette manifestation l'affluence assez faible comparée aux mobilisations précédentes. Certains disent que c'est à cause de la chaleur, d'autres que ce sont les lacrymogènes qui ont fait fuir ceux qui étaient initialement venus, mais il importe surtout de se demander si la résignation n'aurait pas pris le pas sur la protestation.
Le journal grec To Vima a publié dimanche une interview du leader du parti de gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras. Plus de deux mois après les élections qui ont permis à Syriza de devenir la deuxième force politique du pays, c'est l'occasion pour le chef de l'opposition de faire part de ses positions, en vue de la rentrée politique qui s'annonce agitée.
Les responsables de la coalition gouvernementale (Nouvelle Démocratie, Pasok et Gauche Démocratique) se sont réunis ce matin pour finaliser le paquet de 11,5 milliards d'euros d'économies qui doit être voté dans les semaines à venir afin d'obtenir la nouvelle dose promise à la Grèce. Au sortir de cette réunion, le ministre des finances qui était également présent a informé la presse que le scénario de base était finalisé. Voici les différentes mesures qui devraient être prises.
Démissions, dissensions internes, pressions européennes: le gouvernement de coalition formé au lendemain des élections du 17 juin a pris un très mauvais départ.
Vendredi soir à 20h45, la Grèce et l'Allemagne s'affrontent en quart de finale de l'euro. Plus qu'un simple match de foot, ce sont deux visions du monde qui s'opposent.