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Peu à peu nous glissons, tissu social, affectif, culturel, religieux, économique, au fin fond du cône renversé et infernal imaginé par Dante, où gît déjà la dépouille de la démocratie. La peur et la paranoïa règnent au sein du gouvernement. Voilà que l'on renvoie, QI contre QI, la patate chaude de ce bordel sanitaire aux Hauts Fonctionnaires.
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Cette incompétence est un leurre. Une distraction pour embobiner nos neurones, gélifiés à un point tel de trouille et de surabondance d'informations contradictions qu'actuellement, la vérité n'est plus crédible. Une vraie censure. Qui nous fait baisser les bras. Ne plus rien voir, ne plus écouter, ne plus rien dire. Abandonner. Serions-nous tous devenus des emoji schizophrènes ?
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La Dictatrice se fait non seulement l'écho de la vacuité, de la médiocrité insondable et de la confusion de notre époque, mais explicite aussi comment se fabrique le pouvoir et le consentement des peuples. Elle nous rappelle que tout en haut de la pyramide, peut sévir un monstre illuminé par une inhumanité totale, ouvrant une voie royale vers une barbarie mondialisée.
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Mais il y a plus dangereux et pervers que ce virus. La peur, le stress, la colère, l'anxiété, la frustration et le confinement. Iatrogénies affective, sociale, éducative, matérielle se ramassent, en cet automne pandémique, à la pelle comme les feuilles mortes. Pour nos proches, nous-mêmes et notre devenir à tous en général. Elles ont des conséquences délétères sur notre système immunitaire....
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Les bestsellers constituent le Prozac, le Doliprane de l'intelligence et le Valium de l'âme. Les Musso, les Levy, les Vargas, les Chattam, les Nothomb et autres bestsellerisés sont devenues des marques que l'on consomme - comme du coca-colas.
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Un livre où les coulisses du pitch sont bigrement plus intéressantes et convertissent Meurtres en haut lieu en un réquisitoire fichtrement actuel contre les mensonges d’État.
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Les vivants et les autres nous plonge dans un univers sombre dans lequel l'écrivain américain Philippe Roth aurait croisé la photographe, également américaine, Diane Arbus. Des femmes, des hommes, des vies égarées qui partent en vrille et dérapent sous la pression d'évènements anodins ou graves grippant une routine trop bien huilée.
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Mêlant surréalisme et métaphores, réminiscences et submersion dans le présent, Didier Betmalle nous invite à un banquet, dressé comme un procès, dont il ne resterait de l'opulence exubérante que des rogatons en voie de décomposition – d'où le titre du livre -, mettant à nu leur véritable nature, à savoir l'ossature de l'âme humaine.
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Où l'on découvre que l'innovation tient surtout lieu de soins palliatifs à cette perte virale du « bon sens » dont souffre nos sociétés consuméristes. Dans leur grande majorité, elles proposent des alternatives à un problème donné plutôt qu'une solution à sa résolution. Il est vrai que là on touche au politique et à l'économique, univers fort peu innovants si ce n'est en termes d'intérêts....
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Moins d'une décennie après ces dernières élections présidentielles françaises de 2017, à quoi ressemble notre monde ? A rien ou si peu... Le réchauffement climatique n'a toujours pas eu raison de l'humanité, mais les êtres humains, eux si, ont eu raison de leur humanité. Le chaos fliqué règne.