Certains voient dans Le Marié de la Saint-Jean le récit d'une intégration réussie. Mais à quel prix ? Et que faut-il entendre par ce mot qui somme toute, aboutit à gommer ses racines, ou du moins à les faire oublier, afin de se faire accepter dans le pays d'accueil ? Ne pas faire de vagues avec sa propre culture à laquelle, inclus dans son entourage proche, personne ne s'intéresse....
La mort, dans nos sociétés condomisées, on la planque. On la veut discrète et qu'elle passe son chemin sans nous perturber. Souvent, c'est la souffrance de l'autre, celle de notre compagne ou compagnon, d'un père, d'une mère ou d'un enfant qui nous renvoie nez à nez avec nos gardes-fous et agit sur nous comme un puissant révélateur. La question surgit alors : « et si j'étais à sa place ? »
« Dire qu'ils se croient tous meilleurs que Trump ! Plus propres... Moi, Donald, je vous le dis. C'est juste la cravate qui les différencie. Ils trempent tous leurs nouilles dans le même baquet d'eau sale du pouvoir et du fric. »
Je veux retrouver mon Amérique à moi. Toi et moi, Charlie, on ne fait pas partie du sérail. On n'a pas la bonne légitimité. Même si Trump est aussi riche que l'élite, Donald restera toujours un trou du cul, quoiqu'il fasse et dise. Je suis dans la merde. Le peuple américain m'a voté. Personne n'a jamais osé dire ce que j'ai dit ! Personne ! Et si l'on écoute tout ce que j'ai balancé...
Mais est-ce si simple ? Car en face de ces trois Sycophantes professionnels d'ONPC, quoi ? Quid du Poutou ? Sinon un type qui fait profil bas et prend des airs de bigote consternée sous les moqueries réitérées. Il a trente minutes pour expliquer un programme dont tout le monde sur le plateau se fout au sens propre et figuré.
« Il faut que je t'avoue un truc Baloo. Je suis complètement paumé et j'ai peur. Je n'avais pas prévu que les choses iraient aussi loin. Je n'y croyais pas. Ça me semblait complètement crazy. Je n'en reviens pas que des millions de gens aient voté pour moi.... Tu te rends compte, Baloo ? Je suis le quarante-cinquième Président des États-Unis !
Les sommets du monde de Pierre Mari n'est pas un livre dont les médias sont friands. Mieux vaut la boucler que de se risquer à en extraire le jus. Le thème en est par trop épineux. Il pourrait se résumer à cette question genre « patate chaude » : pourquoi les Français d'Algérie que l'on n'appelait pas encore les pieds-noirs - des « Français dont personne ne veut » -, sont-ils partis ?
"Mais pourquoi cet injuste dégraissage ? Serions-nous les seuls dindons de cette farce ? Vous et moi savons très bien qu'il n'en est rien et que dans le poulailler, ils sont nombreux à mener les poules pisser et à tapiner le veau d'or. "
On ne pense plus à la vie quand on a la mort qui vous talonne constamment aux trousses, le jour, la nuit, jusque dans les chiottes, et vous laisse ses hiéroglyphes assassins inscrits dans les chairs encore palpitantes des cadavres. Tous ces vivants qui la seconde d’avant, vous parlaient d’un regard terrorisé ou trop fatigué pour dire encore quelque chose....
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