-
Entre écoutes, businessmen interlopes, footballeurs recyclés, magouilles, fausses sociétés financières, sorciers blancs, ventes d'armes, fonds secrets, jeux d'influence, bakchichs et cadeaux, restaurants et résidences de luxe, Christian Lestavel nous entraîne dans les coulisses assez monstrueuses du mensonge et de la trahison organisés, sous couvert de lutte pour la démocratie
-
La lecture participative, une expérience enrichissante pour le lecteur et l'auteur, un nouveau mode de partage et de découverte qui donne à un livre une autre dimension
-
En se racontant, Dominique Lebel nous raconte. Ce qui la fait rire ou pleurer, fuir aussi, les mots sans chichis en bandoulière, la tête dans le sable ou les yeux dans les étoiles, sans oublier celle qui lui prête voix, Carmen, une drôle de bonne femme en robe rouge.
-
Ce n'est pas un grand livre, mais ce n'est pas non plus un mauvais livre. Juste une valeur sûre. Du Jean Raspail. Bien torché. Pas un style qui dépote, non. Plutôt pépère, plutôt propret. Rien qui dépasse, mais rien qui retient non plus. Lisse comme l'histoire et ses protagonistes.
-
La démocratie est un sucre qui se dissout dans le pétrole...Que le titre ne vous effraie pas, c'est un roman ! Il y a 5 ans un type, un magicien pour certains, est arrivé formule en bandoulière. « Le changement c'est maintenant », affirmait-il. Aujourd'hui, d'autres veulent lui chiper sa baguette et proclament goguenards : « C'était un mauvais magicien. Laissez-nous faire. On efface nous et on ...
-
Ceux qui m'aiment savent où me trouver, les autres n'ont pas à savoir.- Gustav Mahler
Pourquoi écrire n'est pas la question que je me pose, mais plutôt : pour qui ? Ferré s'est gouré. Les mots n'ont jamais été des armes, mais des pétards mouillés.
-
La mort signe-t-elle la disparition de l'être aimé quand tout, le cri d'un oiseau, la transparence de l'air, le bruit monotone d'un sécateur vous rappelle sa présence et vous propulse dans l'Invisible ?... En toute innocence, elle a reçu ce que d'aucuns, ... ont le pouvoir de transmettre à la personne qu'ils choisissent, un talent, quelque chose d'indicible qui va les nourrir.
-
Je suis mort dans l’infamie, un petit matin de février 1957. Guillotiné. Jeté aux chiens, comme une mauvaise viande. Vilipendé par l'opinion publique dont la conviction se nourrit des os qu'on lui jette. «C'est à cause de l'opinion publique, m'a glissé à l'oreille mon avocat, Laînné, tu es Français, tu as mis une bombe, pour eux c'est impardonnable : tu meurs à cause de l'opinion publique.»
-
Sinzo Aanza, jeune écrivain congolais talentueux et à peine trentenaire, a écrit un récit épique, plutôt qu'un roman, d'une grande contemporanéité, servi par un style qui nous secoue de nos ronronnements littéraires. Certes il est long, parfois touffu plutôt que confus et impossible à résumer. Certes les mots biologie et collines de l'humilité finissent pas vous flanquer un tournis anatomique....
-
Chroniquer un auteur indépendant, c'est carrément se tirer une balle dans le pied dès lors que l'on adhère pas au compliment dithyrambique qui a transformé peu à peu l'autoédition en un univers fermé, une espèce de fraternité gélifiée avec ses codes vestimentaires, ses commentaires en listing, ses guéguerres de tranchée et ses omertas. Alors que les choses soient bien claires : je vous emmerde !