La guerre d’Espagne fut le cadre historique qui forgea la légende de Béthune. Pouvait-il être vraiment dupe et endoctriné celui qui écrivit dans Blessures (Chine, 1938) : "À quoi ces ennemis de l’humanité ressemblent-ils ? Sont-ils marqués au front qu’on les reconnaisse, qu’on les condamne et qu’on les chasse, comme des criminels ? Bien au contraire, ce sont les gens que l’ont dit respectables.
Norman Béthune, Un homme curieux, passionné, hyperactif, allergique aux théories et à leur dogmatisme, peu enclin à faire des compromis, impatient et prompt à la colère, compassif et généreux, désireux de créer des ponts entre tout ce qui, comme l’on dirait aujourd’hui, "donnait du sens à sa vie",
L'hégémonie occidentale est une goule insatiable. Qu'importent les guerres, les peuples, les destructions massives et les millions de morts, pourvu qu'elle puisse dicter sa loi et imposer son modèle au monde entier ?
En 2 volets, l'histoire de l'opium. Il est ironique d’entendre les pays occidentaux qui firent hier de l’opium un prétexte à la guerre, tenir quelques siècles plus tard des propos moralisants aux peuples qui font de l’opium, l’enjeu de leur guerre.....
Le dark tourisme, encore appelé thanatourisme ou tourisme de la désolation, n'a rien d'une fiction.
Le dernier livre Memorial Tour de Chris Simon, auteure franco-américaine, est dans ce sens un véritable exercice d'équilibriste de par sa thématique : le devoir de mémoire nous protège-t-il contre la barbarie ?
On ne peut nier, si l'on regarde les cartes des empires coloniaux que l'Afrique fut le terrain de jeu de toutes les puissances politiques, et ce depuis des temps reculés. Comme le souligne fort justement Hannah Arendt, l’impérialisme européen a accumulé sur le sol africain " les ingrédients nécessaires à la production massive de cadavres, qui sera pratiquée au XX° siècle au cœur même de l'Europe."
D'un livre à l'autre, Scholastique Mukasonga parcourt les territoires douloureux de sa mémoire, peut-être pour se réapproprier un Rwanda imaginaire, entre tradition et modernité, où les monstres sont de légende et chasser ce malheur qui « se croit toujours le plus fort » mais qui « ignore qui vient après lui ».
Ils sont tragiques tous ces mollahs et ces bons musulmans qui n'ont pour seule maîtresse que la mort violente de l'autre, de tous les autres qui n'adorent pas le même Dieu qu'eux. Ils sont foutrement dangereux, d'autant plus qu'ils sont dominés par leur physiologie, comme n'importe quel mâle frustré. Il faut que ça sorte, sinon ils implosent. Ils retournent donc assouvir leur besoin à la source.
Penser l'Islam... Le titre a soulevé en moi quelque réticence ironique. Un peu racoleur, non, dans ces temps mouvementés où tout ce qui nous éloigne intellectuellement de cette religion nous en rapproche également émotionnellement dans le rejet et la peur qu'elle suscite ?
« Si faire était aussi aisé que savoir ce qu’il est bon de faire, les chapelles seraient des églises, et les chaumières des pauvres gens des palais de princes. » Et que vois-je ? Vous vivez toujours dans les mêmes taudis mentaux que vos ancêtres. Vous subissez toujours autant que vous vous soumettez. Y a-t-il quelque différence entre l’ambition assassine de nos rois et celle de vos politiques ?
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