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Le blog de michel feher

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Après Cahuzac, pourquoi la «gauche réformiste» ne doit pas se faire de cheveux
François Chérèque a tort de craindre que la chute de Jérôme Cahuzac ne discrédite la politique qu’il défendait. Grâce à la retenue des grands médias, ses anciens collègues n’éprouvent aucune honte à soutenir que leur action a pour vocation de réduire l’injustice, l’inégalité et l’exclusion. -
Modeste contribution au pacte de compétitivité
Jadis, la politique de la demande défendue par Keynes engageait les gouvernements à promouvoir l’euthanasie des rentiers. On soutiendra ici qu’une politique de l’offre ne peut se concevoir sans une gestion publique du suicide des pauvres. Enfin moderne, la social-démocratie est bien placée pour en dessiner les contours. -
L'exploit de Mario Draghi
Les marchés financiers ne craignent rien, sinon qu’une politique de relance nuise aux rentes et qu’une politique d’austérité précipite la récession. Est-il donc impossible de les rassurer ? Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne semble pourtant y être parvenu. Une prouesse qui donne le frisson. -
Roms : la règle d’or des socialistes
À quoi servent les Roms ? Au cœur de l’été 2012, Manuel Valls ne se sera pas contenté de célébrer l’anniversaire du discours de Grenoble. Il nous aura distraits de la ratification du traité « Merkozy » par François Hollande. Pour combien de temps ?(Éric Fassin et Michel Feher) -
François Hollande à Athènes, ou l'irrationalité des gens raisonnables
Tandis que les socialistes français accusent l’UMP de se rapprocher du FN, François Hollande appelle les Grecs à voter pour les conservateurs et leurs alliés d’extrême droite. Moralement déplorable, son intervention est en outre contraire à ses propres intérêts – pour autant que le chef de l’État cherche réellement à peser sur les décisions de la chancelière allemande. -
La politique de la gauche doit se faire à la corbeille
Confrontée aux plans de rigueur que les marchés financiers entendent imposer aux États européens, la gauche est partagée entre deux positions familières mais également insatisfaisantes. -
"Quand on peut, on veut": les glissements progressifs du volontarisme
Le volontarisme est le maître mot de la présidence de Nicolas Sarkozy. Selon lui, en effet, le discrédit dont souffre le personnel politique procède de sa passivité et de son fatalisme. Depuis le « on a tout essayé » de François Mitterrand à propos du chômage jusqu'au « l'État ne peut pas tout » de Lionel Jospin concernant les délocalisations, en passant par les innombrables réformes abandonnées par Jacques Chirac, le président de la République impute aux renoncements contrits des dirigeants qui l'ont précédé la propension de la population à désespérer de la politique. -
L'immigration et le «travail de Dieu»
L’immigration et l’identité nationale apparaissent aujourd’hui comme les préoccupations majeures du gouvernement français. Si la perspective des élections régionales n’est pas pour rien dans leur promotion, c’est néanmoins à la lumière du proche passé que s’éclaire leur prépondérance. -
Éric Besson au miroir des frères Coen
Éric Besson n'est pas un traître. Pour s'en convaincre, il suffit d'évoquer Miller's Crossing, le beau film des frères Coen. Le héros de cette histoire est le lieutenant fidèle d'un caïd qui règne sur une ville aux allures de Chicago. Comprenant que son chef, menacé par une bande rivale, s'est enferré dans une stratégie suicidaire, il décide de feindre une trahison. -
Souverainisme répressif ou néolibéralisme à visage humain