L'idée d'un populisme de gauche, inspirée de Chantal Mouffe et Ernesto Laclau, est aujourd'hui bien ancrée parmi les soutiens de France Insoumise ; en réponse à un article publié sur le site Le Vent Se Lève, le présent billet cherchera à montrer les limites de cette approche
Karl Marx est peut-être encore aujourd'hui le plus cité des auteurs politiques, et ce par des gens d'absolument tous bords politiques -même Macron s'y est mis ! Mais rares sont ceux à l'avoir véritablement lu, tant chez ceux qui s'en revendiquent que chez ceux qui le dénoncent, ce qui aboutit à un certain nombre de contresens... Petit tour d'horizon des préjugés les plus courants !
Une expression se répand dans la presse comme une traînée de poudre, celle de "post-vérité", devant expliquer le Brexit ou le succès d'un Donald Trump : derrière cette expression se cache une analyse des plus indigentes, qui pour la presse dominante vise moins à comprendre le réel qu'à ne pas se remettre en cause.
Donald Trump vient de remporter la présidentielle américaine, et déjà suit une avalanche de cris d'orfraie : il faut pourtant essayer de comprendre cette victoire et la dynamique réactionnaire en général, au-delà de l'indignation facile.
Suite de mon article précédent sur les évolutions de la notion de République à gauche, cette fois consacré à la stratégie de Jean-Luc Mélenchon pour 2017, proche de certaines formes de populisme et d'une partie de la théorie politique de Frédéric Lordon.
La gauche française a considérablement évolué dans son rapport à l'idée de République et à l'articulation de celle-ci avec la nation : l'objectif de cette note de blog est de montrer comment cela a amené une partie de la gauche française à adopter une vision de la République qui est historiquement celle de la droite.
J'ai participé à la rédaction avec une commission de Nuit Debout Lyon d'une lettre destinée à la CGT, en plein congrès, où nous appelons la centrale syndicale à appeler à la grève générale. Le même jour, le vingt avril, la CGT a effectivement lancé cet appel. Je republie ici ce texte.