Si le Rassemblement national se présente comme un parti intransigeant avec l’islamisme, certains de ses cadres les plus éminents ont pourtant frayé avec un militant pro-Hamas fiché pour radicalisation à caractère terroriste. Un passif sur lequel le parti d’extrême-droite et la fachosphère observent un silence pour le moins gêné.
Défections massives de militants, échecs électoraux à répétition et querelles intestines : à quelques mois de l’élection présidentielle, La République en Marche apparaît plus fragilisée que jamais. Le parti présidentiel peut-il espérer tenir le coup jusqu’aux législatives ou sera-t-il purement et simplement dissous par Emmanuel Macron en quête d’un nouveau souffle ?
En baisse dans les sondages, lâché par son soutien historique Alain Minc qui lui préfère désormais Valérie Pécresse, Emmanuel Macron doit désormais faire face aux doutes venus de son propre camp. Le Président presque-candidat pourra-t-il retarder son annonce d’entrée en campagne au risque de voir s’amenuiser ses chances de victoire ?
Présent aux côtés d’Emmanuel Macron à Nice, le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère s’est imposé comme l’un des stratèges les plus influents dans l’entourage du Président. Visé par sept mises en examen et par une enquête pour détournement de 167 000 euros de frais de mandat, l’ex-lobbyiste devrait cependant jouer un rôle de premier plan durant la campagne du futur candidat-chef de l’Etat.