Mais que se passe-t-il donc à Podemos ? L’inéluctable sans doute, le choc frontal entre deux conceptions de l’organisation du parti mais plus fondamentalement entre deux projets politiques et deux conceptions du pouvoir.
Par Nestor Romero
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Mais que se passe-t-il donc à Podemos ? L’inéluctable sans doute, le choc frontal entre deux conceptions de l’organisation du parti mais plus fondamentalement entre deux projets politiques et deux conceptions du pouvoir.
Nous sommes le dimanche 16 février 1936 à Madrid. Le Frente Popular vient de remporter les élections législatives. Enfin, Frente Popular c’est beaucoup dire car ce n’est pas le peuple qui vient d’accéder au pouvoir mais une caste de plus ou moins vieux politiciens, plus ou moins humanistes, tels Manuel Azaña en compagnie de son compère Indalecio Prieto...
Yves Michaud est très sensible à la critique, comme je le vérifiai voici cinq ans (déjà!) lors d’un léger différend entre nous. Mais peu importe, car cette fois il touche à deux sujets, deux centres d’intérêt qui ont émerveillé ma vie : L’Espagne, sa guerre et sa révolution de 1936 d’une part, l’éducation et la pédagogie d’autre part...
Comme on peut le lire dans Le Monde du 18 janvier, la ministre de l’Education nationale « croit en l’élite », formulation qui n’est pas sans poser problème, car qu’est-ce que ce « croire » ? Croit-on en l’élite comme on croit en Dieu ou comme on croit au Père-Noël ?
Par Nestor Romero
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Rentrée parlementaire agitée en Espagne aujourd’hui. D’abord ils et elles, certains et certaines, arrivent en vélo, d’autres tout simplement par le métro. Evidemment ils ne portent pour la plupart ni costume ni cravate et ils ne sont pas deux ou trois mais tout de même soixante neuf. Ce sont bien entendu les député(e)s de Podemos et des « confluencias » qui vont avec.
Il y a en Espagne d’autres intellectuels que les fondateurs de Podemos. Tomás Ibáñez est l’un d’eux : Professeur à l’université autonome de Barcelone, « Catedrático », comme l’on dit là-bas, de psychologie sociale, il a été l’un des militants actifs du Mouvement du 22-Mars à Paris en 1968 avant de rentrer en Espagne en 1973 pour y poursuivre ses études et participer à la lutte contre le franquisme depuis « l’intérieur ». Créateur de la revue « Archipiélago » il est l’auteur de nombreux