Pablo Iglesias vient d’être réélu triomphalement Secrétaire général de Podemos aux cris de « Unidad ! Unidad ! » des quelque 10 000 militant(e)s réunis dans le palais de Vistalegre à Madrid.
La deuxième Assemblée générale de Podemos, dite « Vistalegre 2 », qui se tiendra à Madrid les 10, 11 et 12 février signera-t-elle la fin de « l’illusion lyrique » née le 15 mai 2011 sur la Puerta del Sol ?
Déconstruction, aliénation, domination, pouvoir, Foucault...anarchisme. Deux intellectuels proclamant leur anarchisme, manifestement pas le même, nous font profiter d'un débat qui dépasse par son intérêt et sa consistance la seule "sensibilité libertaire":Tomas Ibanez, l'un des intellectuels libertaires les plus brillants en Espagne commente le livre de Renaud Garcia (Le désert de la critique).
On se demande comment des hommes et des femmes, adultes, peuvent accepter de se plier aux injonctions de journalistes qui les traitent comme des collégiens, comment, abdiquant ainsi toute dignité dans l’espoir de parvenir au pouvoir, peuvent-ils prétendre servir, se mettre au service du commun.
La « abuela » (grand-mère) Teresa Torres admoneste affectueusement les dirigeants de Podemos et Pablo Iglesias demande pardon à tout le monde. Traduction et commentaire.
Par Nestor Romero
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En février prochain se tiendra à Madrid l'Assemblée "refondatrice" de Podemos. Une crise sans précédent oppose au sein du mouvement deux stratégies politiques mais surtout les deux principales personnalités du parti: Iglesias et Errejon.
N'en déplaise aux "companeros" Mélenchon, Laurent, Iglesias, Monedero, Garzon... Fidel Castro était bien un dictateur et le régime cubain, depuis le début des années 196o, une dictature. En janvier 2011, je publiais sur mon blog du Rue89 de l'époque, à la suite de l'affirmation de JL Mélenchon: "Cuba n'est pas une dictature", le texte suivant auquel je ne change pas une virgule.
Le dernier débat des candidats de la droite aura au moins mis en évidence leur nullité en matière d’éducation sujet auquel, comme ancien enseignant (trente cinq ans en ZEP volontairement) je me suis efforcé d’être attentif.
On se demande bien pourquoi Patrice Bessac, maire communiste de Montreuil, tient tant à occulter l'histoire de Fernand Soupé, premier maire communiste de Montreuil de 1935 à 1939. Je viens de recevoir un texte éclairant sur le sujet. Le voici:
Le maelstrom survenu en Amérique nous force à constater, pour le moins, qu’un autoritarisme étatique, ou peut-être n’est-il pas faux de le dire, un néo-fascisme est en train de se répandre par la terre entière.