Version numérique de la revue Dedans-Dehors, ce blog informe sur les conditions de détention en France. Il décrypte les politiques pénales et pénitentiaires, ainsi que leurs effets sur le terrain. Il1…
donne la parole aux témoins quotidiens de la prison : les détenus et leurs proches venant au parloir, les professionnels et intervenants en détention (personnels pénitentiaires, médecins, enseignants, associations, chercheurs…). Des informations et paroles qui reflètent une toute autre réalité que celle des faits divers. Cet envers du décor, où se cachent les dégâts et effets contreproductifs de l’approche répressive, dans laquelle médias et politiques ont enfermé le débat public. www.oip.org
Photo de couverture : (c) G. Korganow / CGLPL
Dans une démarche inédite, 27 associations et syndicats impliqués dans le champ pénitentiaire interpellent les parlementaires sur le projet de budget 2018 qui sera examiné ce mercredi soir 25 octobre, à 21h à l'Assemblée nationale.
À Marseille, l’ouverture en mai dernier d’un nouveau bâtiment à la prison des Baumettes devait consacrer la fin de la prison « historique », tristement célèbre pour sa vétusté et son insalubrité. Une fin qui s’avère lente et douloureuse pour les quelque 900 détenus encore incarcérés dans les bâtiments à l’abandon.
Suite au constat d’échec de la guerre à la drogue, un mouvement international de réformes pénales est en route. Décryptage en trois questions par Benjamin Jeanroy, cofondateur de l’action tank ECHO et consultant pour l’UNODC. Dossier «Drogues & Prison» (10/10)
Bobigny, Beauvais, Saint-Quentin, Soissons… Plusieurs juridictions expérimentent des programmes de justice dite thérapeutique visant à prévenir la récidive liée aux addictions. En Europe, l’Écosse a été le premier pays à mettre en place, en 2001, une juridiction spécialisée dans la délinquance liée à l’usage de drogue. Dossier «Drogues & Prison» (9/10)
Sociologue et politiste, Marie Jauffret-Roustide s’intéresse depuis plusieurs années aux phénomènes d’addiction et à l’enjeu de la réduction des risques en prison. Responsable de plusieurs enquêtes sur la santé des usagers et les comportements de consommations, elle appelle à « mettre à distance le jugement moral et repenser la politique des drogues ». (1)
Sorties sèches, manque de structures d’hébergement adaptées, stigmatisation… Après un passage en prison, les usagers de drogues doivent se confronter à un parcours du combattant pour accéder aux soins. (Dossier "Drogues & Prison", 7/10)
Comment accompagner en détention les usagers de drogues les plus isolés ? Comment sortir du cercle destructeur rue-prison ? Depuis quelques années, des professionnels et des usagers proposent des solutions concrètes, quitte à bousculer un peu les schémas de l’administration pénitentiaire et du travail social. Un exemple aux Baumettes, à Marseille : l’initiative de l’association Nouvelle Aube.
Un médecin exerçant dans une maison d’arrêt du sud-est de la France engage sa responsabilité en pratiquant l’échange de seringues en détention. Témoignage.
Dossier "Drogues & Prison" (5/10)
Alors qu’elles ont fait leurs preuves à l’étranger, les politiques de réduction des risques et des dommages (RdRD) peinent à s’imposer dans les prisons françaises. Méconnues, ces pratiques se heurtent aux préjugés et aux contraintes du milieu carcéral.
Depuis plus de vingt ans, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et de nombreuses associations demandent l’installation de programmes d’échanges de seringues en prison. Malgré une ouverture sous le dernier quinquennat, la brèche s’est refermée devant l’hostilité de l’administration pénitentiaire et des organisations syndicales.