La Conférence de la paix de Paris de 1919 devait marquer le triomphe de la justice. Pourtant, une analyse approfondie des archives diplomatiques, de la presse et des mémorandums de l'époque révèle un tableau différent, bien plus cynique.
Sous pression diplomatique pour négocier, l'Ukraine risque sa souveraineté en échange d'une paix éphémère. Cet article analyse 350 ans d'histoire pour démontrer que Moscou viole systématiquement ses traités, de Pereïaslav à Minsk. Pour la Russie, un accord n'est qu'un outil pour préparer la prochaine agression. Sans force militaire, tout nouveau document signé est une illusion dangereuse.
« Attendez, ne parlez-vous pas la même langue ? » ou « Oh, tu es ukrainienne ? Je connais un peu de russe » – ces phrases, entendues de la part de collègues, d'amis ou de connaissances étrangers, causent souvent une douleur inouïe. La personne veut peut-être montrer son intérêt, mais elle ne réalise même pas qu'avec ses mots, elle efface mon essence même.
Cet article révèle comment des siècles d’occupation russe ont systématiquement supprimé le potentiel intellectuel et créatif de l’Ukraine, privant l’humanité de progrès majeurs en science, art et gouvernance. Malgré ces pertes, l’ingéniosité ukrainienne persiste, affirmant sa place comme force vitale pour l’avenir mondial.
Aujourd'hui, l'Occident est confronté à la nécessité de revoir ses propres réflexes culturels. Le moment est peut-être venu de relire Dostoïevski d'une manière nouvelle. Cet essai est une tentative d'explorer comment le mécanisme littéraire de l'humanisation du criminel, créé par le génie de Dostoïevski, a muté en un réflexe politique qui entrave une réponse adéquate à la menace existentielle que représente l'impérialisme russe.