Dans les lignes qui suivent nous expliquons pourquoi, malgré la fin de la guérilla des Farc, les candidats de droite, et en particulier le successeur de l’ancien président Alvaro Uribe, ont de grosses chances de l’emporter, et comment néanmoins se dessine une alternative.
Un événement de l’année France-Colombie soulève une très vive contestation ces jours-ci. En Colombie, les féministes, les écrivains, le monde des lettres sont très remontés contre les organisateurs (dont les plus visibles sont l’Ambassade de Colombie en France, le Ministère des Affaires Etrangères de France et la Bibliothèque Nationale de France).
En Colombie, un homme de 38 ans, issu d’une famille au sommet du pouvoir, a kidnappé une fille de 7 ans, « déplacée » par le conflit dans la capitale. Il l’a emmenée chez lui, violée et tuée. Le crime a ému de larges secteurs de la population, qui réclament justice. Ils craignent, à juste titre, que l’auteur ne soit pas puni. Radiographie.
Les Colombiens devront voter le 2 octobre pour ou contre les accords de paix entre les Farc et le gouvernement. Je reviendrai sur cet accord de paix et sur ce vote dans les jours qui viennent. Pour le moment, je souhaite parler d’une autre proposition de référendum : celui qui convoquerait les citoyens pour définir le modèle de « famille colombienne ».
Les États-Unis suivent de près les négociations de paix entre les Farc et le gouvernement colombien à La Havane. Après cinquante années de guerre, l’accord, imminent, reste très en deçà des attentes, alors que la Colombie reste un pays très violent et demeure championne des inégalités.