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Accompagnant l'exposition "Gertrude Stein et Picasso. L'invention du langage" du Musée du Luxembourg à Paris, le livre éponyme de Cécile Debray et Assia Quesnel tente d'établir des analogies pertinentes entre le peintre espagnol et sa collectionneuse, sans emporter toujours l'adhésion.
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Auteur de plusieurs récits et essais, publiés notamment dans la Collection « L’Infini » chez Gallimard dont « Le Scandale McEnroe » en 2006 ou « L’œil du prince » en 2008, l’écrivain Thomas A. Ravier rend hommage à la langue et au corps shakespearien dans un roman éblouissant : « Hamlet Mother Fucker », Pour en finir avec « la peste électronique » !
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Dans son dernier livre, "Proust, roman familial", l’écrivaine Laure Murat revient sur l’ethos aristocratique de sa famille auquel elle oppose, dans une relecture critique éclairante de Proust, le pouvoir émancipateur de la littérature.
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La publication du Cours au Collège de France de Barthes sur « le neutre » est un évènement à plus d’un titre. Permettant de saisir l’aspiration du critique à une pensée faisant la part belle à la nuance et à l’indiciel, il révèle en creux la force de dévastation des idéologies qui gangrènent aujourd’hui le monde intellectuel.
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Les éditions Unes publient, dans une traduction passionnante de Thierry Gillybœuf, l’œuvre poétique complète d’Herman Melville. Une poésie en prise avec son temps, et la guerre de Sécession qu’il documenta avec précision, mais dont le mérite est de renouer aussi avec les grands textes classiques de Homère et de Shakespeare. Avec en ligne de mire, la question toujours insondable du Mal.
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Après la publication de son essai « Colaricocovirus, D’un génocide non conventionnel », le romancier et philosophe Mehdi Belhaj Kacem revient avec « Le mythe transhumaniste » sur les tenants et les aboutissants de la crise du Covid-19, prolongeant ses réflexions sur les notions d’appropriation-expropriation amorcées dans son ouvrage philosophique de référence « Système du pléonectique ».
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L’essai que consacre Philippe Azoury au cinéaste de « La maman et la putain », intitulé « Jean Eustache, Un amour si grand… », ne se contente pas d’éclairer une œuvre cinématographique fulgurante par des bribes d’une vie exigeante et enflammée. Il esquisse une éthique artistique plus proche d’un Bresson que du cinéma-vérité auquel Eustache fut souvent cantonné.
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Romancier, poète, dramaturge, journaliste, l’écrivain algérien Mustapha Benfodil publie "Terminus Babel", dont l’inspiration renoue avec son précédent roman, "Alger, journal intense". Adepte d’une littérature expérimentale qui ne transige pas avec le réel, l’auteur nous livre une vision diffractée de l’Algérie contemporaine et clame son amour inconditionnel des livres.
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Dans un essai passionnant, l'écrivain Phlippe Forest renvoie dos à dos partisans et détracteurs du "wokisme" pour prôner les vertus d'une déconstruction qui rimerait avec dé-sédimentation des savoirs.
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En réaction à la série publiée par Mediapart « La grande dérive de la littérature française » et au texte de Romaric Godin « Sollers 1983 : la contre-révolution littéraire », ce texte de Guillaume Basquin, auteur, éditeur et directeur de publication de la revue Les Cahiers de Tinbad.