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Dans son dernier roman, "Et personne ne sait", l'écrivain Philippe Forest revient sur les traces d'un peintre américain du siècle passé et délivre une superbe méditation sur ce qu'est l'art du roman.
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Dans un essai brillant, « Baudrillard Spirit », Ludovic Leonelli, qui suivit l'enseignement de l'auteur de « Cool Memories » et de « Simulacres et Simulations », démontre l'actualité d'une pensée rétive à tout esprit de système et "mécréante" à l'égard d'un réel devenu l'unique horizon d'attente d'un monde de plus en plus virtualisé.
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Dans son dernier livre, "Je lisais, ne vous déplaise", l'auteur Thomas A. Ravier publie un ensemble de textes critiques sur la littérature qui s'apparente à un sport de combat. Un essai percutant dont des entretiens inédits qui feront couler un peu d'encre.
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Dix ans après « Meursault, contre-enquête », Kamel Daoud revient dans son dernier roman, « Houris », sur la décennie noire ayant ensanglanté l'Algérie. Un roman polyphonique qui sous-couvert de commémorer une guerre civile fratricide donne à voir les fondements d'une société patriarcale dans laquelle s'origine, selon l'auteur, la violence.
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Passée maître dans l'art du roman introspectif, Maylis de Kerangal livre avec son dernier roman, « Jour de ressac », une enquête sur les entrelacs d'une conscience aux prises avec un monde qui lui échappe. Sous les apparences d'une intrigue policière irrésolue, le roman laisse advenir une réflexion salutaire sur la capacité du roman à affronter aussi bien les fantômes du passé que du présent.
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L'écrivain et éditeur Guillaume Basquin (Tinbad éditions) revient sur la tentative d'assassinat de Donald Trump, dans une tribune publiée initialement sur le site mondialisation.ca.
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Paru initialement en 2017 sous le titre d' "Opera Palas", "Le Roman Retrouvé" d'Alain Santacreu, fondateur de la revue Contrelittérature, paraît aujourd'hui aux éditions Tinbad, accompagné d'un entretien avec Caroline Hoctan paru sur le site D-Fiction après la disparition du livre, des suites de la faillite de sa maison d'édition. Une résurrection et une redoutable machine de guerre dialectique.
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Le premier roman de Kim de l'Horizon, "Hêtre pourpre", traduit de l'allemand (Suisse) par Rose Labourie, au-delà de son positionnement queer, réussit le pari de traverser les genres littéraires et de faire vaciller, dans une langue inventive, les injonctions de genre.
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Disparue en septembre 2018, l'auteure et cinéaste Marceline Loridan-Ivens livre dans "On arrive dans la nuit" un témoignage de sa déportation. Une éthique du regard édifiante.
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Dans son dernier roman,"Fabriquer une femme", Marie Darrieusecq confronte la trajectoire de deux héroïnes, Rose et Solange, au tournant du XXIème siècle. Portrait d'une génération ayant peut-être connu les derniers vestiges d'un monde régi par la puissance des hommes.