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Lien 5 mars 2020

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5G : illectronisme et vente forcée

Le passage à la 5G et le modèle de la " Start Up Nation " interrogent sur l'importance de l'illectronisme et l'exclusion d'une partie importante de la population. Mais cela interroge aussi sur ce qu'il reste du droit à la déconnexion des personnes dans leur vie privée confrontée à ce qui ressemble de la vente forcée, pourtant prohibée par le droit de la consommation.

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https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/les-pieds-sur-terre-emission-du-jeudi-05-mars-2020

Des personnes vivent sans télé. Par choix de vie, par confort.

De même, tout le monde n'apprécie pas nécessairement de vivre dans la précipitation polychronique du numérique. Tout le monde ne le veut pas ou ne le peut pas. Il est légitime que des personnes aspirent au calme, à une vie sereine, simple. C'est ce que les personnes interrogées expliquent sur France culture.

Cela pose des questions politiques.

Le modèle de société que promeut Emmanuel Macron ne permet pas ou plus, cependant, de vivre sans internet.

Ce modèle ne prend pas en compte le coût moyen d'un individu connecté pour exercer ses droits, qu'il ne chiffre pas mais qu'il impose. Il fait ainsi peser indistinctement sur toutes les personnes indépendamment de leur revenus des coûts fixes identiques et substitue les particuliers à la collectivité dans la charge des services publics.

Est-ce normal de priver d'un choix de vie qui produit de la discrimination et impose des coûts prohibitifs à une population dont le niveau de vie est faible et qui a d'autres priorités (alimentation, santé, chauffage, transport, par ex.) ?

La dématérialisation des services publics implique logiquement, pour maintenir l'égalité de tous dans l'accès à ces services publics, la prise en charge par l'Etat des coûts de formation et d'équipements des ménages.

Ce qui n'est que la conséquence de choix politiques que la majorité qui les a imposé doit assumer.

C'est une illustration d'une politique qui fait des économies budgétaires discutables sur le dos des plus modestes.

Ne serait-il pas finalement moins onéreux pour la collectivité de maintenir les agents et les services publics à proximité des usagers ? Ce qui leur serait plus agréable et confortable.

Prolonger :

RFI : La France oubliée

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" Digital labour ", Antonio Casilli alerte sur la prolétarisation par le numérique

Droit à la déconnexion

Empreinte écologique d'internet

L'impact du numérique sur l'environnement

" Quand on est livreur, on se fait enc*** par les plateformes numériques "

Mounir Mahjoubi : toutes les données peuvent être piratées

Manuel Valls fiche tous les Français

Une très artificielle intelligence artificielle

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Smartphone : recel de crime contre l'humanité

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