La crise grave et durable que nous traversons implique plus que jamais une gestion publique unifiée des artistes-auteurs et une protection sociale renforcée. Il appartient à l’État de prendre ses responsabilités pour soutenir sans faille le secteur de la création, constitué de l’ensemble des créateurs et des créatrices.
La presse est instrumentalisée par le spectaculaire de l'art contemporain néo-libéral, qui fait de l'audience avec une banane et un ruban adhésif. Un poncif pour les artistes en recherche. Le numérique a déjà ré-inventé le local et la question environnementale est déjà constitutive de la pensée des artistes et de leurs collectifs qui œuvrent sur le terrain. Bien loin de l'entre-soi institutionnel.
Un grave dysfonctionnement de l’AGESSA depuis sa création met en difficulté des milliers d’artistes-auteurs qui se retrouve privés d'une bonne partie de leurs droits à la retraite.
Pour paraphraser Camille Corot, il faut interpréter l’histoire de l’art avec naïveté et selon son sentiment personnel en se détachant complètement de ce que l’on connaît des maîtres anciens et contemporains. De cette façon seulement nous parviendrons à intéresser et à toucher.
Patricia d’Isola et Christophe Le François développent des projets communs depuis 1998. Ils s'intéressent aux impacts de la culture numérique sur les pratiques plastiques et installent des situations d’interaction en lien avec des sujets d’actualité (les questions de genre, l’environnement ou encore les discriminations).
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