Le XXIe siècle devait être celui de l’Europe. On annonçait l’avènement de son unité, de sa puissance, souveraine et indépendante, sachant assurer ses marchés ; on vantait son modèle social, rayonnant dans le monde, pôle d’attraction de tous les peuples opprimés. Or le 21ème siècle qui s’éveille, ne confirme pas l’envol de l’Europe. On annonce même le chant du cygne de l’Occident.
Les syndicats se discréditent en voulant dézinguer la loi sur la retraite... Aveuglés par leur haine pour le président Macron, ils donnent aux extrémistes de tous poils l'occasion de mettre le "Bronx" dans le pays. Elle ne sera pas retirée, mais retoquée par le conseil constitutionnel. On ne fait pas de politique en dehors des réalités... institutionnelles. Sauf à faire un coup d'État !
En France, on ne juge pas un fou, meurtrier d’une sexagénaire, rouée de coups puis défenestrée. Pouvait-on prévenir le crime ? L'homme était connu de la justice depuis des années. Carences de la justice, de l’État, des services sociaux ? Que penser de l’antisémitisme primaire, qui pousse au crime et prospère, comme la drogue, sur le sol de France ?*
Avec le coronavirus tueur covid-19, tous les États de l'Union européenne sont confrontés à des tragédies humaines, à des impacts économiques et financiers aux proportions gigantesques. Faisant face aux périls, ils se sont dotés d'un plan de relance d'une ampleur inédite, compatible avec l'idée qu'on se fait d'un instrument fédéral d'intégration. (Ph L)
La révolution est conçue comme un changement radical. Brutal. Mais on ne fait pas pousser les fleurs sur des cendres brûlantes. Une autre voie est possible : ouvrir la porte qui donne sur un nouveau monde, respectueux des autres, sans esprit de retour en arrière. C'est la voie de la construction européenne... Tout aussi révolutionnaire ! Petit rappel historique par Monique Beltrame*