Président de l'Association de Salvadoriens et Amis d'El Salvador En France - ASAES - Presidente de la Asociación de Salvadoreños y Amigos de El Salvador en Francia
PARIS - FRANCE
Dans le contexte actuel de l'Amérique Centrale avec la répression qui sévit au Nicaragua et la situation critique au Honduras qui fait fuir sa population par
milliers, cette édition se propose, dans un1…
premier temps, d'informer le public sur la situation explosive à El Salvador à l'ombre des caravanes de migrants centraméricains qui se dirigent vers les Etats Unis à la veille des élections présidentielles du 3 février 2018 qui vont s'avérer décisives pour l'avenir du pays et pour l'évolution des équilibres politiques en Amérique Centrale avec la victoire qui se profile clairement du jeune candidat anti-système Nayib Bukele et dont la menace de fraude n'est pas à écarter.
L'édition continuera à suivre l'expérience de la fragile démocratie salvadorienne après l'élection en s'intéressant aux sujets importants pour le pays et pour la région centraméricaine.
La campagne électorale pour l'élection présidentielle a débuté le 3 octobre avec trois candidats principaux: Nayib Bukele pour GANA/Nuevas Ideas/CD, Hugo Martinez pour le FMLN et Carlos Calleja pour ARENA et les autres partis de droite PCN, PDC et DS. Nayib Bukele, grand favori des sondages, concentre toutes les attaques des autres adversaires.
Une majorité de salvadoriens ne se sentent plus représentés et se sentent trahis par les deux principales forces politiques du pays, de droite et de gauche, issues des accords de paix de 1992 qui ont mis fin à un guerre civile qui a duré 12 ans. Lors de l'élection présidentielle du 3 février prochain, ils vont donner leur vote au candidat anti système Nayib Bukele
Après la répression au Nicaragua par le régime de gauche sandiniste du président Daniel Ortega et les attaques contre la démocratie au Honduras par le président de droite Juan Orlando Hernández élu en 2017 à la suite d'une fraude massive, la fragile démocratie salvadorienne est à son tour menacée lors de l'élection présidentielle prévue le 3 février prochain.
