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par Jacques Berthelot, septembre 2014En ce début d’été 2014, l’Union européenne triomphe. Après plus de dix ans d’une sourde bataille, elle a enfin vaincu la résistance des pays africains qui refusaient de conclure avec elle les traités de libre-échange prévus depuis 2000 par l’accord de Cotonou (Bénin) (1). Le 10 juillet, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont signé l’accord de partenariat économique (APE) d’Afrique de l’Ouest (2) ; le 22 juillet, l’APE d’Afri-que australe était paraphé ; le 25 juillet, le Cameroun ratifiait un APE individuel.Seule déconvenue pour l’Union : l’Afrique de l’Est n’a pas suivi. Les pays de cette sous-région dominée par l’Afrique du Sud ont refusé de se priver de précieuses recettes douanières sans réelles contreparties européennes. Les APE prévoient en effet la suppression des droits de douane sur trois quarts des exportations de l’Union, tandis que celle-ci continuera à importer d’Afrique de l’Ouest la totalité de ses produits qui sont déjà en franchise de droits. Un marché de dupes. Comment en est-on arrivé à un tel désastre ?
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Le Parti de Gauche va se réunir pendant quatre jours à Grenoble. Ces « remue méninges » arrivent à point, après deux scrutins qui clôturent un cycle ouvert en 2009. Le PG s’est créé comme un « parti creuset » dont la volonté était de contribuer au rassemblement de la gauche de gauche. Les divisions de celle-ci garantissaient son impuissance à offrir une alternative aux politiques néo-libérales imposées tantôt par la droite décomplexée, tantôt par cette droite complexée formée par le PS et ses alliés.
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Les Chambres Extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens (CETC), ce tribunal mixte composé à la fois de magistrats cambodgiens et de magistrats proposés par l’ONU, où des avocats cambodgiens et des avocats internationaux exercent leur métier, viennent de prononcer un jugement historique : les deux plus hauts dirigeants encore en vie du régime des Khmers rouges viennent d’être jugés pour crimes contre l’humanité, au terme d’un procès équitable qui avait été précédé d’une très longue instruction.
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(discours prononcé ce jour à Amélie les Bains-Palalda - 66) Citoyennes, Citoyens,A 21H40, le 31 juillet 1914, au Café du Croissant à Paris, Jean Jaurès était assassiné. Il y a cent ans.
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Montreuil / Bruxelles / Washington, le 17 juillet 2014. Les Amis de la Terre, Greenpeace, Sierra Club et Transport & Environnement publient aujourd'hui un nouveau rapport « Marchandages douteux » [1], révélant comment les gouvernements des États-Unis et du Canada, poussés par les lobbies pétroliers, utilisent les négociations commerciales actuelles [2] pour forcer l'Union européenne à donner un accès illimité à son marché aux sables bitumineux, source de carburant qui a pourtant des impacts climatiques, sociaux et environnementaux dévastateurs.
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Parce que je partage totalement le point de vue exprimé ci-dessous et parce que je ne saurais dire mieux, je reproduis, avec l’accord de son auteur, l’argumentation qui fonde le rejet de la réforme territoriale. Une réforme qui répond à une volonté de plus de l’Union européenne de démanteler les Etats, seuls en capacité de résister – si tant est que leur gouvernement le veuille – à la main mise du secteur privé sur nos vies. De quoi pèseront les nouvelles régions face aux firmes multinationales auxquelles les Etats peinent déjà tellement à s’opposer ?
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14 juillet 1789, le peuple de Paris s’empare de la Bastille, symbole du despotisme monarchique. La Révolution française commence. Même si une analyse plus fine pousse à voir ses prémisses dans la convocation des Etats-Généraux et la rédaction des cahiers de doléance, l’acte révolutionnaire, c’est le surgissement populaire qui ne va plus s’arrêter et conduira à l’abolition des privilèges, à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, à la proclamation de la République le 21 septembre 1792 – une date jamais célébrée – à l’approbation de la Constitution de l’an I, le 24 juin 1793.
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Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU favorable à la fin de l’impunité des multinationales. La France vote non. Communiqué d'Attac et de l'Aitec.Ce jeudi 26 juin, malgré l’opposition de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est prononcé en faveur d’un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les entreprises multinationales et les droits humains.Attac France et l’Aitec dénoncent le vote français contre une initiative bienvenue et justifiée, tant il est urgent de mettre fin à l’impunité dont bénéficient les multinationales et garantir l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.
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