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jennar.fr

Essayiste, militant éco-socialiste, internationaliste
Mosset - France
  • Des usines de Phnom Penh aux boutiques de Bruxelles, de Paris ou d'ailleurs

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    Phnom Penh, mardi 23 août. Une centaine d'ouvrières d'une usine textile proche de la capitale cambodgienne se sont évanouies alors qu'elles étaient au travail.
  • Nouvelle-Calédonie : des milices patronales tuent

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    En Nouvelle-Calédonie, des milices patronales ont tué 4 personnes et blessé 23 autres.
  • Fin de la Belgique ? Où va la Wallonie ?

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    Je suis un Belge - un Wallon- qui a choisi de vivre en France. Mais rien de ce qui concerne la Belgique ne m'est étranger. D'abord, parce qu'y vivent des êtres qui me sont extrêmement chers. Ensuite, parce que j'ai servi ce pays pendant de longues années, avant de me tourner vers d'autres horizons.
  • Tunis, Damas. Deux poids, deux mesures.

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    Je suis étonné du silence assourdissant à propos de la répression féroce qui s'abat sur la Syrie où, par millions, le peuple exprime sa volonté de changement. Comment peut-on tantôt se réjouir lorsque le peuple renverse un tyran à Tunis ou au Caire et tantôt se taire lorsqu'avec une régularité et un courage remarquables des millions de Syriens réclament le départ du dictateur qui les opprime ?
  • Au Cambodge. Justice, équité et pacification

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      Un débat fait rage au Cambodge. Il concerne l'ampleur des poursuites auxquelles devraient procéder les Chambres Extraordinaires au sein des Tribunaux Cambodgiens (CETC), cette juridiction conjointe entre l'ONU et la Justice cambodgienne. De nombreuses ONG, cambodgiennes mais surtout occidentales, accusent le gouvernement de faire pression sur les CETC pour qu'elles n'aillent pas au-delà des poursuites engagées contre les personnes qui font l'objet des dossiers 001 (Duch) et 002 (Khieu Samphan, Nuon Chea, Ieng Sary, Khieu Thirith). Le Premier ministre, M. Hun Sen, s'est en effet déclaré hostile à toute extension des poursuites. Ce débat se développe dans la presse locale, surtout celle qui est publiée en anglais et en khmer par des ressortissants étrangers, mais également au sein des CETC elles-mêmes, puisque les deux magistrats instructeurs (l'Allemand et le Cambodgien), accusés d'obéir au gouvernement, s'opposent au procureur britannique qui les a accusés publiquement de ne pas avoir poussé leurs investigations de manière appropriée. J'entends remettre ce débat dans une perspective historique qui semble échapper, volontairement ou non, à pas mal de journalistes occidentaux. Entendons-nous d'abord sur les termes. La Justice, celle que les humains mettent en oeuvre dans les cours et tribunaux, veille au respect et à l'application de la loi. Elle est matière à débats et interprétations. Elle tend à traiter tous les justiciables sous le même regard. On connaît ses limites et ses faiblesses, qu'il s'agisse de pratiquer le droit continental ou la common law. L'équité est une exigence morale qui appelle un exercice de la Justice impartial, honnête et égal pour tous, en excluant toute forme d'arbitraire tant dans le choix des personnes poursuivies que dans celui des sanctions appliquées. Quant à la pacification, il ne s'agit pas, bien entendu, de la paix des prisons et des cimetières imposée par le vainqueur, mais de la réintégration négociée dans une société rassemblée des composantes jusque-là en conflit. C'est avec un tel entendement de ces trois termes que je m'exprimerai sur cette question délicate et très controversée du nombre d'anciens responsables du Kampuchea démocratique qui devraient faire l'objet de poursuites. Au préalable, je voudrais quand même rappeler, tant la mémoire semble courte ou sélective, que ceux qui, aujourd'hui, réclament des poursuites à l'égard de personnes en dehors des dossiers 001 et 002, sont presque toujours les mêmes qui, en 1991-1993, réclamaient à grands cris le respect des Accords de paix signés à Paris il y a bientôt vingt ans. Or, s'agissant des Khmers rouges, ces Accords étaient muets sur les génocides, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre commis par le Kampuchea démocratique. Ces termes-là étaient absents des textes. Bien pire, ceux-ci organisaient la réintégration complète et une amnistie de facto de tous les dirigeants et cadres de ce régime. Si les Khmers rouges ne s'étaient pas retirés eux-mêmes du processus prévu par les Accords, ils auraient pu participer aux élections de 1993 et leurs chefs historiques auraient pu être élus. Il n'y aurait jamais eu de procès. C'était la volonté de la coalition sino-occidentale qui a dicté des Accords de paix qui, il faut en convenir, n'ont pas apporté la paix. 
  • Nuremberg à Phnom Penh : le procès des complices de Pol Pot commence

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    Ce lundi 27 juin 2011, s’ouvre à Phnom Penh, le procès des dirigeants encore en vie du Kampuchea démocratique, le régime des Khmers rouges dirigés par Pol Pot. Ce fut un des plus barbares du XXe siècle. Les crimes commis n’ont de comparables que ceux de l’Allemagne nazie. Un des survivants d’Auschwitz, Primo Levi, écrivait à ce propos, « On nous demande souvent, comme si notre passé nous conférait un pouvoir prophétique, si « Auschwitz » reviendra : s’il se produira d’autres exterminations en masse, unilatérales, systématiques, mécanisées, voulues à un niveau gouvernemental, perpétrées sur des populations innocentes et désarmées, et légitimées par la doctrine du mépris. Par bonheur, nous ne sommes pas prophètes, mais il est possible de dire quelque chose : qu’une tragédie semblable, presque ignorée en Occident, a eu lieu autour de 1975 au Cambodge. »Il faut donc se réjouir de l’ouverture de ce procès, important pour toute l’humanité, même s’il survient trente ans après les faits. Trente longues années d’impunité dont les Occidentaux et les Chinois portent la plus grande responsabilité, puisque c’est une coalition sino-occidentale qui a sanctionné le peuple cambodgien pour avoir été libéré de la barbarie des Khmers rouges par le Vietnam et qui a choisi de soutenir Pol Pot et ses complices pendant les dix années qui ont suivi leur chute, puisqu’il a fallu encore dix ans avant que le pays soit pacifié par les soins du gouvernement cambodgien, l’ONU ayant échoué dans cette mission et puisque six années de négociations avec l’ONU ont encore été nécessaires avant que soit mis en place un tribunal ad hoc lequel a eu besoin d’une bonne année avant d’être opérationnel fin juin 2007. Entretemps, Pol Pot, Son Sen (ministre de la Défense et responsable du Santebal, la Gestapo ou la Tchéka/KGB du Parti Communiste du Kampuchea), Yun Yat (ministre), Thiounn Thioeunn (ministre), Ta Mok (chef du commandement militaire) et son adjoint Kaè Pauk (responsable des 100.000 morts des massacres de la zone est) sont morts. Ils exerçaient les plus hautes responsabilités avant 1979. Ils avaient tous bénéficié de la protection de la communauté internationale entre 1979 et 1993. Son Sen faisait même partie, avec Khieu Samphan, du Conseil National Suprême créé par les Accords de Paris (1991) et chargé d’incarner, pendant la période de transition, la souveraineté nationale !
  • L'Europe protège les profits, pas la santé

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    Dix ONG cambodgiennes viennent d'entamer une campagne pour dénoncer les conditions qu'impose l'Union européenne (UE) dans la négociation d'un accord de libre-échange avec l'Inde. Ces ONG, qui sont toutes impliquées dans l'aide aux malades atteints du sida, ont adressé mercredi une lettre à toutes les ambassades à Phnom Penh pour souligner que les exigences de l'Union européenne en matière de droits de propriété intellectuelle
  • La France dénaturée

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    Ma compagne et moi sommes de retour au Cambodge depuis le 1 mai. Je termine un contrat de cinq ans qui prévoyait ma présence au pays des Khmers six mois par an.
  • Phnom Penh, 17 avril 1975 - 17 avril 2011

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  • Ecologie et capitalisme

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    Un rapport parlementaire sur les « modes de financement et de gouvernance des associations de protection de la nature et de l’environnement», cité par le quotidien Libération (16 février 2011), relève notamment ce qui suit :