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jennar.fr

Essayiste, militant éco-socialiste, internationaliste
Mosset - France
  • CE N’EST QU’UN DEBUT,…..

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  • Dimanche dernier, pendant la sieste...

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    Revenir en France n’avait pas été une mince affaire. Rentrant d’un long séjour professionnel dans un pays tropical, j’avais le teint très bronzé. Et, un peu par bravade, j’avais présenté mon passeport cambodgien (avec visa) plutôt que mon passeport français. Mal m’en prit.Entrer en France, c’est d’abord et surtout franchir une frontière. Au sens où on l’entendait jusqu’au milieu du 20e siècle, c’est-à-dire franchir une barrière de séparation, un mur en quelque sorte. Ne pas avoir le teint pâle, c’est être différent. Donc suspect. Surtout au pays où l’apéro saucisson-pinard entre « gens de souche » tient lieu d’identité nationale. Les cerbères qui m’interrogeaient en me tutoyant, dans un français à la syntaxe quelque peu approximative, n’y allaient pas par quatre chemins. Etrange comité d’accueil d’un pays qui se prétend la patrie des droits de l’Homme.
  • Dimanche, un bilan à ne pas oublier : celui du président sortant

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    Ministre, il-       fut l’organisateur des rafles d’enfants d’immigrés-       fut l’homme du « Karcher » et de la « racaille »-       a renié son engagement de ne pas privatiser EDF/GDF-       a organisé la privatisation partielle du groupe Areva-       a soutenu le fichage génétique de faucheurs d’OGM et d’étudiants anti-CPEPrésident des riches, il-       fut le président du Fouquet’s et du yatch de Bolloré-       fut le président « bling bling » (Ray Ban, Rolex, …)-       a instauré le bouclier fiscal
  • "Il n'y aura point de président de la France" (21 septembre 1792)

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    La monarchie étant abolie le 21 septembre 1792, lendemain de la victoire de Valmy, la Convention commence le même jour les travaux de rédaction  de la première Constitution républicaine (qui sera adoptée en 1793).  Une intervention d’un député de Paris évoquant  l’existence d’un président de la République provoque plusieurs répliques désapprobatrices.
  • Félicien Marceau : un ancien collabo devenu académicien

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    Ce romancier, essayiste, auteur dramatique, scénariste vient de décéder. Il semble que la plupart des médias aient décidé de passer sous silence pourquoi ce Belge a fui son pays en 1944. Le Monde, Le Parisien  et Le Point.fr écrivent pudiquement qu’il « s’est exilé en France ».
  • Où va l'Union européenne ?

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  • Le trouble, avec Mediapart

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    Ainsi donc, la création d’un FMI européen par le biais d’une interprétation abusive  - et donc illégale - du Traité sur l’Union  européenne et sa ratification par la France auront fait l’objet, sur Mediapart, d’un véritable service minimum, se contentant de renvoyer à une contribution sur un blog. Alors qu’on a vu ce média capable de mener avec une remarquable efficacité des campagnes pour informer le public sur les affaires (Bettencourt, Woerth, Karachi, Guerini, …), en présence d’un traité européen de nature à priver encore un peu plus les citoyens de leur droit imprescriptible à choisir les orientations de leur destin, en présence du traité de Mécanisme européen de stabilité qui s’impose aux Etats « de manière irrévocable et inconditionnelle »  -  ce qui en soit devrait faire hurler tout démocrate -  Mediapart a choisi un profil bas. En totale incohérence avec les excellentes analyses des choix européens fournies jusqu’ici, en particulier par Martine Orange.  En totale incohérence avec une ligne éditoriale qui consiste à informer plutôt qu’à formater, un choix éditorial devenus hélas très rare dans le paysage médiatique français. 
  • Un véritable coup d’Etat se prépare le 21 février.

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    Pour rappel : -TUE : traité sur l’Union européenne, première partie du traité de Lisbonne -TFUE : traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, deuxième partie du traité de Lisbonne-Conseil européen : réunion des Chefs d’Etat et de gouvernement- Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG) : le traité Merkel-Sarkozy  encore appelé Pacte budgétaire adopté par 25 des 27 Chefs d’Etat et de Gouvernement le 30 janvier 2012. Il doit être signé le 1 ou le 2 mars avant la ratification par les différents Etats signataires.Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi : a)    le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUEb)    le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)     Ce qui se prépare dans un silence scandaleux alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité. Pour s’en rendre compte, il faut savoir ce qu’est le MES et de quelle procédure on use pour le faire adopter. 
  • Troisième round du "non" de gauche

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    Nous sommes convaincus que les peuples d’Europe ont en partage non seulement le désir de vivre en paix, mais aussi une conception commune du rôle de la puissance publique qui concilie solidarité collective et liberté individuelle. Nous tirons cette conviction du désenchantement général, voire de la colère que provoquent les orientations de l’Union européenne et qui se traduit par l’abstention et des dérives identitaires et nationalistes.En 2005, les peuples de France et des Pays-Bas ont fait le choix de dire « non » à la poursuite et à la consolidation d’un projet d’intégration européenne qui se traduit par un formidable recul démocratique, un démantèlement des politiques de solidarité (droit du travail, services publics), une dérégulation systématique en vue de soumettre l’intérêt général à la toute puissance du monde des affaires et de la finance. Au-delà des discours trompeurs formulés depuis 1957, l’Union européenne nous est apparue sous son vrai jour : une entreprise voulue par le patronat pour reconquérir, par la voie supranationale, tout ce qu’il avait dû concéder depuis des décennies et en particulier à partir 1945 au niveau de chaque Etat. Nous avons dit non à cette Europe-là et ce « non » fut massivement un « non » de gauche : 80 % des ouvriers, 67% des employés, 71% des chômeurs, 56% des électeurs PS et 60% des électeurs des Verts se sont opposés au TCE.Depuis, les analyses qui ont justifié notre « non » ont montré leur pertinence avec une acuité accrue. En particulier avec la crise qui a débuté en 2008. Nous avons eu mille fois raison de dénoncer les dérégulations, le primat du marché et de la concurrence, le statut et les missions de la Banque Centrale Européenne, l’opacité de la Commission européenne. Nos mises en garde se sont révélées dramatiquement prémonitoires pour des millions de femmes et d’hommes qui ne vivent que de leur travail.
  • Traité européen : la duplicité du PS

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    François Hollande, candidat du PS à l’élection présidentielle, proclame haut et fort qu’il s’adressera aux partenaires de la France signataires du « traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l'Union économique et monétaire » adopté lors du Conseil Européen du 30 janvier afin de renégocier ce traité pour le compléter par des mesures en faveur de la croissance.Peut-on le croire ? Peut-on lui faire confiance ?Assurément non. Parce qu’il a soutenu Jospin qui avait promis aux électeurs de renégocier le traité d’Amsterdam en 1997 et qu’une fois Premier ministre, Jospin avec l’appui de Hollande s’est empressé de le faire ratifier. Parce qu’il avait promis aux électeurs de 2007 qu’il n’y aurait plus de nouveau traité européen sans référendum et qu’en 2008, sous son autorité, le PS a apporté ses voix à l’UMP pour faire en sorte que le traité de Lisbonne puisse être ratifié sans que le peuple soit consulté.Et parce qu’aujourd’hui, dans le même temps où il s’engage à renégocier ce nouveau traité, au Parlement européen, le groupe socialiste vient de rédiger une résolution commune avec la droite (le Parti populaire européen de Merkel et Sarkozy), les libéraux (dont le Modem de Bayrou) et les Verts de Cohn Bendit. Elle a été déposée sous la référence B7 0044/2012.Que dit cette résolution adoptée ce 2 février (référencée P7_TA-PROV(2012)0023) ?