Le blog de Rocafortis

Les Américains semblent marcher au pas à pas à travers un champ de mines, comme dans une quête pour récupérer la suzeraineté de la planète Terre qu'ils croient être la leur de naissance. Pour ces narcissiques, toute entreprise est intéressée et ils deviennent immédiatement si obstinés, si obsessionnels qu'ils ignorent totalement les intérêts des autres.

Comme dans une tragédie grecque dont le protagoniste provoque précisément le sort qu'il cherchait à éviter, la confrontation entre les États-Unis et l'OTAN avec la Russie en Ukraine réalise exactement le contraire de l'objectif américain. Le grand Michael Hudson, 83 ans, en pleine forme pour un cours magistral de raison politique et économique. Vingt pages.

Les pacifistes Ouest-européens doivent surmonter leur impuissance pour se réapproprier l'histoire et stopper le guerre ! S'ils ne le font pas, nous aurons, soi le suicide collectif, soit l'arbitrage du Grand Sud, qui ne sera pas bienveillant pour nous !

Un commentaire allemand sur la situation internationale après les sommets des BRICS, du G7 et de l’OTAN.

Monter au sommet de la pile n'offre pas de sécurité. C’est plutôt l'inverse. Du haut, le seul endroit où l'on peut aller est en bas. Les États recherchent un statut, et ceux qui ont atteint le sommet ressentent le besoin de remettre fermement à leur place quiconque pourrait les défier

Par Rocafortis. Il est curieux de constater que ce sont les responsables de la liquidation des traditions démocratiques en Europe qui font appel à elle pour légitimer leurs ignominies. Il faut croire que celles-ci battent encore dans la mémoire et la vie vécue de l’Européen. Pourtant, il ne reste presque rien de tangible de cette tradition et des époques révolutionnaires qui l’ont imposé.

Les populistes ont viré Draghi, l'homme de l'UE otaniene, Plus personne pour affronter le peuple italien et lui faire payer les conséquences de la guerre et du néolibéralisme. Le Titanic Europe s'enfonce, les requins de la finance flairent le festin. Silence de Médiapart mais explications depuis l'Italie.

"Fuck the EU", c'est Victoria Nuland qui l'a dit en 2014 mais c'est son mari Robert Kagan qui l'a pensé. Explication : l'EU a trop profité du parapluie américain, elle doit passer à la caisse. Nous y sommes. L'histoire est racontée par Manolo Montereo, un fin stratège.

Vous avez aimé l'effet boomerang en matière de sanctions ? Vous allez adorer le même avec les fournitures d'armes.

Mon billet d'hier (Crooke) attirait l'attention sur l'arrière-plan du conflit Russie-OTAN : le décrochage de l'Occident en terme d'économie réelle et la montée en puissance du Sud global. Précisions avec Sergio Ferrari, économiste non-aligné.