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Le blog de Rocafortis
Mots-clés
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UE : L’ennemi viendra de l'intérieur
La Grèce néolibérale a expérimenté un manuel de gouvernement pour l’UE qui dit ceci : Vous devrez détruire les protections du travail, éradiquer le pluralisme des médias, espionner les opposants, acheminer de l’argent public aux clients du parti et passer des accords d’armement avec le gouvernement israélien. Vous serez alors salué comme un réformateur modernisateur. -
Ukraine : Le Poker menteur de l’UE et ses conséquences devant l’histoire
Comme ce fut le cas en 14/48, l’irresponsabilité d’un acteur marginal peut déclencher une catastrophe humaine comme jamais on en vit. L’UE, en recherche de raisons d’être, joue la surenchère sur le dos de l’Ukraine. En panique et sans le moindre souci des conséquences, elle enjoint ses populations à une guerre ingagnable et injustifiable. Laisserons nous faire ? -
Contre l’IA. Penser et vivre comme des IA
C’était l’autre siècle quand Gilles Châtelet, peu de temps avant sa mort. nous gratifia d’un adieu magnifique. Dans son livre-testament « Penser et vivre comme des porcs ",1998, tout était bon (sauf le titre, très injuste envers les sympathiques suidés). L’auteur, comme par prémonition, décrivait, il y a vingt cinq années, notre dégoûtant présent et sa rock-star mortifère : l’IA. -
La busification ukrainienne
La « vatenguerrisation » de l’UE n’ira sans doute pas jusqu’à sacrifier de la viande fraîche européenne sur l’autel de sa nouvelle politique. Puisqu’on ne sait pas encore faire la guerre sans mort et que l’ennemi ne voudra pas endosser ce rôle, reste à trouver qui en voudra. Ce ne sera pas simple. Mais l’économie en sortira grandie. -
La bombe à retardement du réarmement européen
Une mauvaise guerre est la continuation d’une mauvaise politique par de mauvais moyens. L’UE, déjà dans une mauvaise passe de par sa politique de libre échange, a du affronter coup sur coup deux secousses majeures, l’échec de sa politique d’extension à l’Est et la perte de son principal allié à l’Ouest. Pour s’en remettre, l’appel aux armes reste le recours préféré des imbéciles. -
L'État de surveillance à son paroxysme
Certains ont pu croire que Donald Trump en voulait à l'État profond. En réalité, il s’est allié aux libertariens de la Silicon Valley qui rêvent d’un monde où toutes nos vies seront minutieusement suivies et enregistrées. Les agences de renseignement, la police militarisée, le plus grand système carcéral du monde, les entreprises prédatrices et la surveillance de masse, c’est leur business ! -
Bienvenue en dystopie
Pendant que l’orchestre joue « plus près de toi, mon Dieu » sur le pont d’un Titanic rebaptisé Europe, une vie ordinaire y poursuit son cours. Comme les festayres du Festival de Réïm qui dansaient à 5 kms d’un mouroir, on se saoule en Europe d’émotions frelatées qui permettent de ne pas penser. L’intelligence y est bannie et ses rares partisans, comme Emmanuel Todd, ostracisés. -
La révolution nihiliste
Notre monde dystopique est incompréhensible dans les termes de l’ancienne politique. Une heureuse nouvelle : la capitulation du Bloc de l’Est en forme de main tendue à L’Occident est devenue mauvaise nouvelle : Le refus de cette main tendue a transformé l’Occident en totalitarisme marchand dont la logique interne est intenable. Dès 1999, Alexandre Zinoviev décrivait ce nouveau monde nihiliste. -
Le nerf de la guerre
On ne peut rien comprendre à notre monde sens dessus dessous si on néglige son acteur principal qui pourtant n’apparaît que furtivement sur la scène. C’est la dette mondiale. Dettes publiques et surtout privées dépassent le PIB mondial. Le montant des emprunts et leur coût s’emballent. Pas de remède à l’horizon. Une bonne raison pour se faire la guerre. Dieu reconnaîtra les siens !