Cet été, une amie m’a dit qu’on n’était pas dans le monde des Bisounours et qu’il ne fallait pas perdre son temps à se battre pour une société plus juste. D’après elle, vivre dans le monde réel, c’est accepter la catastrophe climatique, le néo-libéralisme, les mafias, la destruction du vivant et survivre.
Alors vous savez quoi ? Je souhaite une bonne rentrée à tous les Bisounours ! Lâchez rien !
Alors que l'Histoire s'emballe et que la main invisible du marché a bien du mal à retrouver ses dix doigts pour agripper la matraque, retour sur l'époque de "Nuit Debout" et de la révolte grecque contre la Troïka à travers un gonzo-reportage sur l'artiste et chroniqueuse - bien réelle - Mari-Mai Corbel.
Amis lecteurs de Politique Fiction, voici votre série de l'été : "Du rififi à Athènes".
C'est dommage, on entend plus Pierre Gattaz. J'aimais beaucoup quand il venait nous expliquer à la télévision que les réformes qui rendent les riches plus riches, c'était pour le bien des pauvres. Il était là souvent, pétulant, l'oeil rieur. Il faisait plaisir à voir. Et puis d'un coup plus rien. Qu'à-t-il bien pu se passer ?
Pourquoi ressent-on moins d'empathie pour l'Amazonie que pour Notre-Dame de Paris ?
Nous réveillerons-nous un jour ? Pour agir enfin ?
Une courte fiction sur l'indifférence ordinaire et les dissonances cognitives.
Ce texte a été écrit en soutien aux grévistes des hôpitaux publics par mon ami Gildas Morisseau.
En souvenir de leur professionnalisme et de leur accueil.
Je l’ai rencontré juste après sa victoire aux Européennes, en allant chercher mon pain quotidien. C’était le début du dernier des étés doux. Il était là. Le Rat semblant de National.
Les hommes ne semblent pas décidés à se sauver du réchauffement climatique.
Alors, si l'on est plus capables de prendre les choses en main et aller de l'avant, une seule solution : repartir en arrière sur l'échelle de l'évolution, et rejoindre au fond de l'eau nos frères les poissons.