La nomination de Bruno Retailleau à l’Intérieur marque un tournant répressif dans la politique migratoire et les relations franco-algériennes. En réactivant un discours paternaliste et une logique de confrontation, il illustre la persistance des réflexes coloniaux d’une droite dure qui peine à rompre avec l’héritage de l’Algérie française.
Par salim djellab
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La polémique lancée par Jean-Michel Aphatie sur RTL relance un débat : pourquoi la France commémore-t-elle Oradour-sur-Glane mais passe sous silence les massacres coloniaux en Algérie ? Des enfumades du Dahra aux tueries de Sétif, ces atrocités partagent des méthodes similaires avec Oradour. Peut-on hiérarchiser l’horreur ou faut-il enfin assumer toute l’Histoire ?
Les relations franco-algériennes sont tendues : discours ferme de Tebboune, appels de la droite française à revoir les accords d'Évian. Mais leur annulation se heurte à des freins juridiques. Cette crise reflète les blessures du passé colonial et les défis géopolitiques actuels. L'avenir bilatéral repose sur un équilibre entre mémoire et realpolitik.
Dans l’affaire qui agite actuellement le réseau Twitter, autour de l’article de @_reflets_ intitulé, Antisémitisme sur X : bien plus que de simples dérapages | http://Reflets.info. Une question émerge : celle du doxing, c’est-à-dire la divulgation publique d’informations personnelles, par un journaliste dans l’exercice de son activité professionnelle.
Bonjour @GDarmanin@auroreberge, le combat contre l'antisémitisme est essentiel et il doit s'accompagner de la lutte contre toutes les formes de racisme. J'ai vu une vidéo où quelqu'un sur Twitter incite au massacre des Palestiniens en les traitant d'animaux. Pour prévenir la… pic.twitter.com/YPy9qvUUTe
Depuis le 7 octobre 2023, la montée des discours racistes en France révèle un déséquilibre dans les réponses de la LICRA. Si l’antisémitisme est largement dénoncé, l’islamophobie et la négrophobie restent marginalisées. Ce deux poids, deux mesures compromet la lutte contre toutes les discriminations et nourrit un sentiment d’injustice croissant.
Par salim djellab
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La décision du 4 octobre 2024 de la CJUE annule les accords entre l’UE et le Maroc sur le Sahara occidental, imposant aux entreprises européennes de demander l’accord du Front Polisario pour toute activité économique. Cet arrêt expose les entreprises à des risques juridiques et remet en cause la position d’Emmanuel Macron, qui a soutenu ces accords sans respecter le droit international.