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Le blog de Samia D.
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Carnet de confinent - Jour 13 : Faire de l’interruption un nouveau chemin
Le poème commence ainsi "De tout il restera trois choses" ; la promesse immense est tenue de répondre à nos questionnements existentiels. Et les mots précis et choisis en orfèvre agissent comme un pansement sur une plaie ouverte. - Fernando Sabino -
Carnet de confinent - Jour 12 : J'ai un intérieur que j'ignorais
"J'apprends à voir. Je ne sais pas pourquoi, tout pénètre en moi plus profondément, et ne demeure pas où, jusqu'ici, cela prenait toujours fin." - Rainer Maria Rilke -
Carnet de confinent - Jour 11 : J’aime les nuages
"J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !" - Baudelaire -
Carnet de confinent - Jour 10 : J’ai la fièvre : Viens là, près de ces romarins
"Nous sommes las : moi, las de sentir une brèche - En mon cœur mort d’amour lors de son mois de mai - Toi, lasse en ton printemps de n’avoir pas aimé." - Francis Jammes -
Carnet de confinent - Jour 9 : Cet air tout neuf, qui pour durer s'installera
"Je dis : douceur des mots - Quand tu rentres le soir du travail harassant - Et que des mots t'accueillent - Qui te donnent du temps." - Guillevic -
Carnet de confinent - Jour 8 : J'entends tes pas Albertine
"Et manger la prison les vers - Printemps étés automnes hivers - Pour moi n'ont aucune berceuse - Car je suis inutile et belle" - Albertine Sarrazin -
Carnet de confinent - Jour 7 : Éloge de rien
"Permettez-moi seulement, en finissant, de vous faire part d'une énigme sur Rien, dont je voudrais connaître l'Auteur, pour lui en faire l'honneur qui lui est dû" - Auteur anonyme -
Carnet de confinent - Jour 6 : Mais la rue est déserte
"Caché par les volets, l’enfant respire au frais, tout en fixant la rue. Par la fente lumineuse, on voit les pavés sous le soleil". "Atavisme" de Cesare Pavese. -
Carnet de confinent - Jour 5 : En prison il rêvait de lièvres qui détalent
"L'homme seul - qui a été en prison - se retrouve en prison toutes les fois qu'il mord dans un quignon de pain.". "Simplicité" de Cesare Pavese -
Carnet de confinement - Jour 4 : Distorsion du lien invisible
L'écriture n'est-elle pas fatalement une distorsion du lien entre l'écrivant et un monde insaisissable ? Y renoncer, tu es convaincu que la raison se trouve du côté de ce renoncement là. "Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud !"*