L'Inde est écartelée entre une constitution moderne et un système profondément inégalitaire, un pays déchiré entre une croissance exponentielle et un patriarcat archaïque et destructeur. Dans ce pays très violent, 2 millions de femmes sont assassinées chaque année, 600 millions de personnes sont malnutries. Cependant pour comprendre l'Inde, civilisation complexe, il faut aller au-delà de ce docu.
Par serge_escale
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Deux seuils historiques ont été battus lors de cette élection. D'une part, celui de la plus faible participation à une législative en Europe. D'autre part, celui du total de l'abstention, des votes blancs et nuls. Seul un peu plus d'un tiers de l'électorat s'est prononcé pour les candidats ce qui devrait invalider l'élection dans une démocratie digne de ce nom.
La datavisualisation ou Dataviz permet de résumer de longs textes et présenter simplement de grandes quantités de chiffres sur une image interactive en quelques clics. Concernant les législatives de 2017, voici le remarquable travail d'Anthony Veyssiere qui permet de tester 2 scénarios électoraux possible, gauche unie ou gauche divisée. Surtout, les reports de voix vers les candidats.
Aucun être humain ne peut témoigner factuellement de l'existence d'un au-delà. Pourtant cette absence de preuves formelles, loin de décourager le croyant, ne l'empêche pas de croire à un monde magique et inaccessible, sans rites ou ascèses. Un mystère pour les athées et agnostiques.
La persistance du chômage de masse et du sous-emploi, la montée des inégalités et de la précarité, l'impact de l'automatisation et du numérique imposent une nouvelle vision fiscale, économique et sociale. L'idée d'un revenu minimum de base est défendue par les libéraux de droite et la gauche sociale avec des objectifs bien différents. Sa mise en place est complexe et ne peut être que progressive.
Dans son éditorial de décembre Serge Halimi se focalise exclusivement sur la défaite de l'élite intellectuelle,
sans préciser que la classe la moins éduquée qui forme 39% des électeurs de Trump, sera la première impactée. La thèse de Bourdieu du "racisme de l'intelligence" avancée par le directeur de la rédaction du "Diplo" ne permet pas de comprendre cet accident démocratique majeur.
Après les attentats du 14 juillet à Nice, les tactiques politiques et la récupération politicienne continuent au mépris des réalités. Juppé déclare à Sud-Ouest "Si tous les moyens avaient été pris, le drame n'aurait pas eu lieu". Quand à Estrosi, edile de Nice, pourtant responsable de la sécurité de sa ville, il accuse aussi l'Etat.
Le pamphlet de Jean Salem n'est pas inutilement provocateur. Il rompt avec le consensus erroné que nous vivons dans une démocratie, à savoir un mode de gouvernement qui rend des comptes à l'électeur. Réputés incapables de nous gouverner, nous déléguons tous les pouvoirs à une élite censée avoir des compétences dans tous les domaines avec les résultats que l'on sait.
Après les attaques terroristes de 2015 en France et au Mali, la parole publique doit être soupesée. Le livre de Boualem Sansal, "2084 la fin du monde" et sa déclaration récente "Bientôt, nous serons tous musulmans, alors révisez votre coran" jettent de l'huile sur le feu.
Attention à la loupe médiatique qui fait du FN, un point central de discussion pour les médias et les politiques. Ses idées populistes, sécurité, rejet de l'autre, identité, ne méritent pas l'attention que lui portent les commentateurs alors qu'il existe des volontés fortes pour repenser la démocratie, le vivre-ensemble. Il faut dépasser la nécessaire dénonciation d'une idéologie stérile.