Huit syndicats et associations d’enseignants, de parents d’élèves, d’étudiants et de lycéens, dressent un bilan alternatif et bien plus sombre que celui présenté à la rentrée par Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. L’année universitaire démarre dans une grande confusion.
Un an après le mouvement de libération de la parole des femmes, « Que cette guerre cesse » est une exhortation résolue. C'est le texte écrit à chaud par une victime de viol après le verdict du procès aux assises de son agresseur.
Le chef de l’État a dévoilé jeudi 13 septembre le contenu de son plan pauvreté. Plus de 8 milliards d’euros sur quatre ans y sont consacrés. L’accent mis sur la jeunesse pour éviter la reproduction de la pauvreté n’efface pas, ni ne contrebalance, la politique délibérément libérale de l’exécutif.
Depuis janvier 2018, le nombre de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) a baissé de 24,5 %. Mais d’autres outils sont à disposition des employeurs pour réduire leurs effectifs. Ils jouissent depuis le 23 décembre de la rupture conventionnelle collective (RCC). Lundi, le ministère du Travail a dévoilé des chiffres d’un bilan portant sur les six premiers mois d’application de cette nouvelle mesure.
En 2013, Clément Méric, jeune antifasciste de 18 ans, mourrait sous les coups de militants nationalistes, dévoilant au grand public la violence de ces groupes d’extrême droite. Cinq ans plus tard, le nombre d’agressions commises par cette mouvance d’ultra-droite se compte toujours en dizaines chaque année, en France et en Europe.
Depuis la fin de la grève de trois mois du printemps dernier à la SNCF, c’est à un tour de France des sanctions disciplinaires que se livre l’entreprise ferroviaire. Après Nîmes, Rennes, Lille et Paris cet été, les sanctions tombent à Grenoble, Hendaye et Lyon, où Christelle, militante de Sud-Rail, risque le licenciement pour faute lourde en cette rentrée.
Le Premier ministre a entamé le 29 août une série de rencontres avec les organisations de salariés et d’employeurs. Ces réunions font suite à l’assurance donnée par le chef de l’État le 17 juillet de les associer davantage aux réformes. Reçu vendredi dernier à 18 h 30, le représentant de l’Union syndicale Solidaires Eric Beynel livre son appréciation.
En 2014, Eric Piolle prenait la mairie à la tête d’une coalition Europe écologie les verts (EELV)-Parti de gauche, embarquant une vingtaine de militants issus des mouvements sociaux et citoyens. Quatre ans plus tard, l’amertume et les tensions apparaissent au grand jour pendant « l’université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens ».
Les 150 facteurs en grève du 92 poursuivent leur bras de fer avec leur direction. Enchaînant les coups d’éclat pendant l’été, plusieurs d’entre eux ont fait le déplacement à Grenoble fin août pour trouver du soutien à « l’université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens ». Déterminés, ils annoncent la poursuite de leur mouvement en éditant un calendrier de l’année 2019.
Une nouvelle grève se prépare à Total Gabon contre le licenciement jugé illégal de six employés de la multinationale française. À l’appel de leur syndicat, ces derniers avaient participé à un mouvement d’arrêt de travail de 11 jours au mois de juillet. Le conflit s’envenime et pourrait cette fois affecter l’ensemble du secteur pétrolier gabonais.