De la perle rare au film phare, une équipe de passionné.e.s sélectionne pour vous le meilleur du documentaire d'auteur.
Partenaire de Mediapart depuis 2016, Tënk donne à voir plus de 70 documentaires…
d’auteur en permanence, avec des nouveautés chaque semaine, chaque film étant disponible 2 mois durant. Films de cinéma, de festivals, films rares, grands classiques, création contemporaine, à la marge, internationale, indépendante... tous les documentaires que vous avez toujours voulu voir sans jamais savoir où les trouver… sont sur Tënk !
Parce que changer le monde est une tâche bien démesurée, le documentaire d’auteur se donne celle, plus modeste, de changer notre regard sur le monde. Ces fragments de vie, d’humanité et de poésie sont autant d’actes d’apprentissage sur nous, sur nos conditions de vie, sur notre rapport aux autres. Le documentaire d’auteur fait appel à la curiosité de tous ; c’est à ce titre que nous vous invitons à y prendre part.
Monter une programmation de films documentaires en plein confinement, de chez soi, c’est se rappeler cette évidence et chercher à retrouver, et partager, les chaudes couleurs humaines de la vie urbaine. Tënk vous propose ce mois-ci 7 films qui rendent hommage à la rue comme témoin de nos rencontres, de nos joies, de nos peines et surtout de nos libertés.
Censurée pendant près de trente ans par le gouvernement américain, la caméra de John Houston brise les tabous. S'il paraît aujourd'hui évident de dire que la guerre brise les corps autant qu'elle broie les esprits, en 1946, au seuil de la guerre froide, le seul fait d'évoquer les traumatismes intérieurs était profondément iconoclaste.
Alors que la droite organise sa nouvelle croisade contre les études décoloniales, ce documentaire nous rappelle avec force, par le témoignage des travailleur.euse.s immigré.e.s, que le néo-colonialisme est enraciné profondément dans la société française, et à plus forte raison chez le patronat français qui n'a jamais hésité à monter les travailleur.euse.s les un.e.s contre les autres.
Amazon, Uber, les grands économistes, tout le monde en prend pour son grade dans cet entretien de plus d'une heure avec Bernard Maris, économiste critique du capitalisme, assassiné lors des attentats de Charlie Hebdo. Membre du conseil scientifique d'Attac, il décortique avec brio et dans la bonne humeur les méfaits de l'ultralibéralisme.
Entre fantasme et fascination, qu'il est difficile de filmer justement la banlieue. Bombardé d'images anxiogènes et de reportages à sensation, le tableau qu'on dresse de la banlieue en France relève bien souvent de la manipulation. Entre galère, joie et abandon, nous vous proposons 5 films mêlant film d'archives et œuvres plus récentes qui mêlent parcours individuels et trajectoire collective.
Le patriarcat, en tant que système qui régit nos sociétés, s'immisce dans chaque aspect de nos vies. "Normal" d'Adèle Tulli propose de regarder en face ces infiltrations du quotidien à travers des mouvements anodins, des petits rituels qui mis bout à bout forme un tout profondément aliénant où la liberté des individu.e.s se brise sur la couleur des jouets que nous produisons.
Ce documentaire, réalisé par l'artiste palestinienne Jumana Manna, élégant et riche, nous rappelle avec force qu'il n'existe pas de choix entre culture traditionnelle et agro-industrie. Il n'existe pas de choix parce que le libéralisme organise une agriculture sans paysans, où les semences à haut rendement éliminent progressivement les variétés locales.
"L'Image manquante, c'est nous." Rithy Panh, qui a échappé aux terribles camps de la mort des Khmers Rouges, choisi de montrer à l'aide de figurines en bois la folie qui s'est emparé de la société cambodgienne en 1975 et 1979. Il se dégage de ce documentaire une sensation étrange, où la fureur et la mort sont représentés de manière statique.
Chômage, abandon des pouvoirs publics, délabrement, ennui; 50 ans plus tard, ce film, réalisé à Aulnay-Sous-Bois dans le cadre des "assises de la jeunesse" nous aide à comprendre les maux des "banlieues" et surtout comment les gouvernements successifs ont laissé la situation empirée et ses populations être paupérisées.
De la cité ouvrière d'Aulnay-Sous-Bois des années 70 à Motherwell en Écosse, notre escale donne la parole à la jeunesse qu'on refuse d'écouter, et trop souvent qu'on décrédibilise. Elle met en lumière la galère quotidienne d'une jeunesse qui se bat, comme elle peut, face à un monde qui les juge et ne leur offre pas comme horizon chômage et bas salaire.
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