De la perle rare au film phare, une équipe de passionné·es sélectionne pour vous le meilleur du documentaire d'auteur.
Partenaire de Mediapart depuis 2016, Tënk donne à voir plus de 60 documentaires1…
d’auteur en permanence, avec des nouveautés chaque semaine, chaque film étant disponible 2 mois durant. Films de cinéma, de festivals, films rares, grands classiques, création contemporaine, à la marge, internationale, indépendante... tous les documentaires que vous avez toujours voulu voir sans jamais savoir où les trouver… sont sur Tënk !
Parce que changer le monde est une tâche bien démesurée, le documentaire d’auteur se donne celle, plus modeste, de changer notre regard sur le monde. Ces fragments de vie, d’humanité et de poésie sont autant d’actes d’apprentissage sur nous, sur nos conditions de vie, sur notre rapport aux autres. Le documentaire d’auteur fait appel à la curiosité de tous ; c’est à ce titre que nous vous invitons à y prendre part.
Roberto Minervinni n'en fini pas de filmer les marges des États-Unis. Place ici à une chronique sociale de la communauté afro-américaine de Baton Rouge, en Louisiane, un an après la mort d’Alton Sterling durant l’été 2017. Sublimement capté en noir et blanc, il filme la révolte d'une communauté qui a force de d'abus et de discriminations choisi de s'auto-organiser.
« Ma race a mis dans la musique sa dignité de peur qu'on lui prenne. A fait du blues, du jazz, du reggae, du rap pour lutter et garder forme humaine » scande Casey dans son titre "Chuck Berry". Le blues, tout autant un chant qu'un cri, cherche à libérer les passions comme les frustrations et raisonne dans ce film, qui nous rend témoin des racines populaires et contestataire du blues.
5 ans, c'est très peu et beaucoup à la fois. Le cinéma documentaire que nous défendons est fragile, parce qu'il va à contrario des stéréotypes, qu'il refuse le statut-quo et montre les invisibles, et c'est ce qui le rend aussi unique que nécessaire. Merci pour votre soutien, et comme on dit, bon film sur Tënk !
À travers des courts et des longs métrages des années 60 à nos jours, offrant des points de vue d'auteurs et d'autrices aux formes cinématographiques singulières, nous vous proposons de quitter les chemins balisés pour aller vers des histoires plurielles, solitaires, indéfinissables, subversives et bousculant l'idée de marginalité définie par la norme hétérosexuelle.
Extraire des jeunes de leur environnement pour les "rééduquer", on pourrait croire à la mission d'un établissements pénitentiaires pour mineurs, pourtant non, le récit de "L'apprendistato" prends place dans un lycée hôtelier. On y dresse des jeunes hommes et des jeunes femmes à être corvéable à merci, afin d'y servir au mieux la bourgeoisie dans ses palaces dorés.
Le capitalisme est un système qui cyniquement ne manque jamais de ressources. Alors que le jour du dépassement, était l'occasion de rappeler l'urgence que représente la crise climatique, les entrepreneurs de tous bords, eux, ne perdent pas l'occasion de pouvoir faire du profit sur l'extinction du vivant. « Acid Forest » est un documentaire qui met en lumière toute l'absurdité de la situation.
« Le son politique, précise-t-il en souriant de son effet. Il ne s'apprend pas dans les livres. » Résistant en Corse pendant la guerre, puis au PCF, dans le groupe Medvedkine avec Marker en 1967, Antoine Bonfanti, est l'un des chefs opérateurs du son les plus engagés de sa génération. Portrait de celui qui a bouleversé notre approche du son.
La photographie se nourrit de cinéma ; le cinéma, de photographie. En s'emparant de la photo, les réalisateurs la renouvellent, lui réinventent une intériorité. Qu'ils soient cinéastes photographes ou photographes cinéastes, qu'importe : ils embarquent la photographie dans une autre dimension, faite d'une autre forme de durée, de mouvement, une autre forme de récit.
Laurie Colbert et Dominique Cardona ont travaillé ensemble sur de nombreux films primés. Leur travail se concentre sur les luttes contemporaines de la communauté LGBT. « Dieu merci je suis lesbienne » donne la parole à douze lesbiennes canadiennes, américaines, françaises, qui parlent sans détour et avec humour de l'identité lesbienne.
Le pari de Sophie Bruneau est osé : nous faire suivre l’expérience subjective et invisible d’un rêve. Parfois face caméra, parfois hors champs, les travailleur·euse·s interrogé·e·s nous racontent une expérience profondément intime, mais qui parait étrangement universelle, celle de la souffrance au travail qui s'immisce partout, et peut être surtout dans notre inconscient.