
Thomas Chevallier
Sociologue et militant associatif
Sa biographie
Thomas Chevallier est chercheur en sociologie à l'Université Catholique de Louvain (CriDIS), associé au CERAPS (Université de Lille). Il est aussi militant associatif dans le domaine du droit au logement et l'animation socioculturelle. Il contribue à l'Observatoire citoyen de la marchandisation du monde1…
associatif, coordonné par le Collectif des associations citoyennes (CAC), ainsi qu'à l'Observatoire des libertés associatives, porté par La Coalition.
https://www.linkedin.com/in/thomas-chevallier-a76aa1315/
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Contre la neutralisation politique des associations
Pour justifier le retrait des subventions et autres soutiens des pouvoirs publics aux associations, l’argument de leur « politisation » devient de plus en plus courant. Dans le tournant autoritaire actuel, l’injonction à la « neutralité politique » est en fait une arme de neutralisation politique des associations, soit de leur capacité à lutter pour la dignité humaine et à protéger la démocratie. -
L’argent de la riposte démocratique. Financer les contre-pouvoirs citoyens
L'époque est marquée par une remise en cause inquiétante des libertés associatives, passant notamment par les financements publics. Plus que jamais, des moyens doivent être trouvés pour financer les organisations citoyennes afin de leur redonner du temps et de la légitimité. Pour cela, il faudra mobiliser la philanthropie mais aussi réinventer des modes de financement « par le bas ». -
Politiser les subventions aux associations ? Derrière les affaires, la bataille culturelle
L’affaire du Fonds Marianne ; les déclarations de Gérald Darmanin et Élisabeth Borne sur la Ligue des Droits de l’homme ; la demande de retrait des subventions à Alternatiba… tous ces événements conduisent vers un même questionnement sur le sens politique de la subvention : celle-ci est-elle nécessairement une forme de soutien politique, que ce soit des pouvoirs publics envers les associations ou vice versa ?