« Ce que révèle cette pandémie, c'est qu'il y a des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché... » assurait Emmanuel Macron le 12 mars 2020 alors que les citoyens applaudissaient les soignants à 20 heures tapantes.
Des vœux pieux et creux, une autosatisfaction de plus en plus hors-sol, un couplet démagogique avec l'évocation des prénoms de quelques Français cités en exemple pour leur courage... Que pouvait-on attendre des vœux présidentiels au terme d'une année extrêmement difficile chamboulée par la pandémie ? Rien à vrai dire.
La réponse à la dernière question posée à Jupiter lors de son entretien avec les journalistes et la communauté de Brut le vendredi 4 décembre a été abondamment commentée. À la fois par la presse, mais aussi par des sources « proches du dossier ».
L'ampleur et la persistance des mobilisations contre le projet de loi de sécurité globale ont eu pour effet la semaine dernière de provoquer un genre de rétropédalage qui témoigne de l'embarras gouvernemental.
La désormais célèbre formule macronienne « quoi qu'il en coûte » n'a pas tardé à se traduire par « quoi qu'il vous en coûte », tant il est vrai que depuis des mois chaque fois que la question « qui paiera la note » de cette crise économique et sociale est posée, la réponse ne varie pas.
À l’occasion du 25 novembre, journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’Ugict-CGT, dans le cadre du travail engagé par la CGT sur le sujet, publie un guide pour accompagner l’encadrement dans la mise en place d’un environnement non sexiste.
Deux actualités viennent se télescoper en ce début de semaine. D'une part, la fin des négociations sur le télétravail, d'autre part, la publication par la CGT de l'encadrement de son baromètre « Ce que veulent les cadres ».
On ne dira jamais à quel point banquiers et financiers sont créatifs. Voilà que des économistes de la Deutsche Bank viennent de pondre un rapport intitulé « What we must do to rebuild » (« Ce que nous devons faire pour reconstruire ») par lequel ils imaginent leur monde d'après.
Resté marginal alors qu'il avait pourtant fait l'objet d'une âpre négociation et d'un accord national interprofessionnel il y a quinze ans, le télétravail a fait une entrée fracassante dans nos vies le 17 mars dernier, à midi pile, quand les Français ont été brutalement confinés et pour beaucoup contraints de rester travailler à domicile.