Depuis plusieurs semaines, les images venues de Gaza ne montrent plus seulement les immeubles pulvérisés ou les hôpitaux réduits à l’état de ruines. Elles dévoilent aussi des enfants aux ventres creusés, des visages émaciés, des familles réduites à faire bouillir de l’herbe pour survivre. L’arme de la faim est désormais utilisée à ciel ouvert.
Le meurtre d’Awdah Hathaleen par un colon « sanctionné » dévoile l’imposture des puissances occidentales. Derrière leurs faux gestes de justice, elles protègent le régime colonial israélien, banalisent le génocide et couvrent un État criminel qu’elles continuent de financer, d’armer et de légitimer.
Israël a frappé la dernière église catholique de Gaza, tuant trois civils. À UPM, nous dénonçons ce crime ainsi que le silence complice de ceux qui ne défendent les chrétiens d’Orient que lorsqu’ils peuvent les opposer aux musulmans.
À Gaza, le colonialisme israélien a inventé sa version bien réelle des Hunger Games. Ce n’est pas un film de science-fiction. Ce n’est pas non plus une allégorie. C’est un crime.
Face à l’aggravation du génocide à Gaza, l’Union pour la Palestine Marseille adresse une nouvelle lettre au maire, exigeant la rupture du jumelage avec Haïfa, une condamnation publique des crimes israéliens et l’ouverture d’un débat sur la cohérence des jumelages avec le droit international.