Tous les experts autoproclamés en certitudes télévisuelles sont formels : C’est la faute à l’Arabie Saoudite. Pourquoi ? Parcequ’ils sont « wa-ha-bi-tes ». Et c’est cette idéologie qui est à l’origine du « dji-ha-dis-me ». Mais alors pourquoi maintenant ? Et surtout pourquoi eux seulement ?
Le djihadiste de l’Etat Islamique est à l’opposé de nos valeurs. Il a pour hymne national un chant de guerre dans lequel il déteste les étrangers. Et il mène la guerre à Bashar el Assad.
Il existe trois niveaux de critiques du djihadiste.
Chacune de ces critiques nous prouve, si besoin était, la supériorité des valeurs occidentales lors du bombardement de villes syriennes.
Il n’y avait pas d’opposition de gauche au parlement. Il n’y a maintenant plus d’opposition de droite. Et l’OTAN nous impose des lois d’urgence qui vont à l’encontre de notre démocratie. Dès lors, l’opposition se fait ailleurs. De manière moins contrôlée. Plus dangereuse. C’est ainsi et pour ces mêmes raisons qu’est né le terrorisme allemand des années 70.
Le rôle d’un député est clair : Il doit contrôler l’action du gouvernement. Or l’état d’urgence, c’est justement l’absence de contrôle. Et c’est cette absence de contrôle que viennent de voter nos députés. Lâchement, ils ont abandonné leurs pouvoirs et laisser l’administration gérer seule la situation d’urgence.