« Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. ». La République Française a donc substitué la lucidité à la vérité. Car, il y a, au moins, trois contre-vérités dans la première phrase.
Je suis contre le vote des étrangers. Par définition, un étranger est étrange. Il n’est pas d’ici. Il vient d’ailleurs. Il n’appartient pas à notre famille, notre ville, notre groupe de gens d’ici. Il ne nous est pas familier. On ne le connaît pas puisqu’il est étranger. Il n’a aucun rapport avec nous; En un mot, c’est un étranger !
Comme dans la langue chinoise, le mot arabe est idéogramme. Il n’a rien de défini, n’est jamais figé, est toujours prêt à se transformer. Chaque mot en invite un autre, puis un deuxième et une famille se forme, selon un procédé précis et continu qui multiplie la syntaxe à l’infini.
Il est une expression qui revient souvent dans les journaux pour décrire l'Apocalypse : ''Ils veulent appliquer la sharia''. ''Ils'', ce sont les démocrates de confession musulmane. ''Ils'', ce sont ceux qui parlent arabe.
Raymond Domenech, quand il était entraîneur de l'équipe de France parlait de "critères non visibles" pour expliquer la non-sélection de Karim Benzema, Adil Rami, Samir Nasri et Hatem Ben Arfa pour la coupe du monde 2010.
En France, on a les meilleurs journaux du monde. Dans le monde entier, les journalistes se contentent de nous raconter ce qu’il s’y passe; en France, des journalistes nous informent même quand il ne se passe rien. Ainsi Reuteurs, relayé par de laborieux journalistes, nous apprend qu’il n’y a pas de manifestations pour protester contre les provocations faites pour exciter les musulmans.
De cet article écrit en 2012, il ne reste que la brillance de Samir Nasri qui joue aujourd'hui avec Séville, meilleur club européen après le Real Madrid de Karim Benzema, autre joueur décrié de l'équipe de France.