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Billet de blog 28 août 2025

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Soutien aux Ukrainiens et aux Palestiniens

La tragédie de Gaza laissera des traces dans la politique française : ceux qui se sont ingéniés à considérer qu’Israël n’avait fait que répondre à une attaque sanguinaire n’auront plus aucune crédibilité dans le débat public. De même pour les petits télégraphistes de Poutine qui estiment que, pour se protéger de l’OTAN, il était en droit de massacrer un peuple.

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Soutien au peuple ukrainien

Imaginons un homme politique qui écrirait sur son blog que l’Union Européenne a accepté en 2008 à Budapest que l’Ukraine et la Géorgie soient annexées par l’OTAN, et ajouterait que l’Ukraine ne peut pas gagner « surtout parce que son système politique tient à un fil » car en Ukraine, « tout concourt à l’effondrement : avoir interdit les syndicats et le partis d’opposition, avoir maintenu Zelensky en place alors que son mandat présidentiel est fini ». Pour conclure que « le départ de Zelensky est la condition de l’accord » [entre Russie et Ukraine, voulu par Poutine et Trump]. Déjà là, vous vous demandez si ce n’est pas Florian Philippot qui s’exprime ainsi, enfilant des fake news comme des perles. En effet, l’UE n’a jamais proposé d’adhésion à l’OTAN, d’autant plus que l’OTAN et les Américains y étaient opposés, par crainte justement d’une rétorsion poutinienne ce qui explique que, finalement, bien qu’ayant aidé Kiev à s’armer, cela ne s’est fait qu’avec parcimonie pour ne pas provoquer l’Ours du Kremlin. Par ailleurs, Zelensky a été élu président et la Constitution ukrainienne, comme souvent une constitution, ne prévoit pas d’élections alors que la loi martiale a été promulguée (d’autant plus que nombreux Ukrainiens ne sont pas sur le territoire national). Enfin, les syndicats ne sont nullement interdits, qui dénoncent la « campagne de terreur et de génocide » perpétrée par la Russie.

Si cet homme politique ajoute lors d’un meeting quelques jours plus tard que Zelensky « n’est président de rien » puisque « depuis le mois de mai dernier, son mandat est arrivé à terme » [en réalité, depuis mai 2024], vous êtes en droit de vous interroger sur ce qui motive cet homme politique car l’Ukraine a été délibérément attaquée par l’armée d’un chef d’État se comportant comme un despote, s’étant arrangé pour traficoter la Constitution russe pour rester plus de 30 ans au pouvoir. Et, ce tribun, de répéter la nécessité que Zelensky s’en aille pour aboutir à un accord ! Pas un mot sur la responsabilité totale de Poutine dans cette guerre impérialiste qui, finalement, a provoqué deux adhésions à l’OTAN (Suède et Finlande par crainte que leur neutralité ne les protège pas de l’ogre poutinien). Pas un mot sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par les armées russes sur commandement du tsar du Kremlin, ni sur les enlèvements d’enfants ukrainiens pour les endoctriner et en faire des petits Russes, ce qui relève du crime de génocide.

Mais ce qui est choquant ce n’est pas tellement le fait que Jean-Luc Mélenchon ait pu tenir de tels propos (qui n’occupent qu’un moment dans son long discours à Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme vendredi dernier) car ce n’est pas la première fois qu’il aborde le sujet de cette façon, réclamant une posture de "non-alignement" (très bien, sauf que là c’est clairement un alignement sur Poutine). Non, ce qui est surprenant c’est que le public LFI n’a pas réagi, n’a pas commenté : on peut être favorable à un programme social et économique inscrit au cœur de la justice sociale et désapprouver cette orientation de politique internationale totalement inacceptable. Dans le passé, j’ai critiqué la position de La France Insoumise qui approuvait les bombardements russes sur les civils syriens (déjà victimes des crimes de Bachar Al-Assad) sous prétexte de viser Daesh… en touchant justement les civils, les hôpitaux et les écoles (comme plus tard à Marioupol). C’était Djordje Kuzmanovic qui représentait à l’époque la politique extérieure de LFI. Un ou deux membres de LFI me critiquèrent alors, puis Kuzmanovic, qui était allé jusqu’à prôner une politique d’« assèchement des flux migratoires » dans le magazine d’extrême droite Causeur, a fini par être viré (il a monté alors un parti très réactionnaire, tout en écrivant dans le canard de Michel Onfray).

Je ne vois pas comment on peut être crédible en critiquant la politique génocidaire de Nétanyahou tout en approuvant celle de Poutine. Les « frères et sœurs » Ukrainiens ont été agressés, ont été bombardés dans les villes, ont été torturés et massacrés à Butcha, à Izium, à Kherson, à Koupiansk, ont perdu tant de soldats, qu’un sentiment national bien réel s’est exprimé, plus que jamais. On n’efface pas ainsi un peuple. Ce n’est pas parce que des courants droitiers soutiennent l’Ukraine que cela implique de penser le contraire. D’ailleurs, à y regarder de près, il est facile de reconnaître parmi ceux (de droite et d’extrême droite) qui font mine de condamner le pire chez Poutine sont à deux doigts de l’approuver (j’ai les noms de ces débatteurs sur les plateaux de télé qui sont toujours prompts à lui chercher des excuses d’autant plus qu’il fait ami-ami avec Trump dont ils partagent l’idéologie rétrograde, anti-woke (!), encore Guillaume Roquette, du Figaro Magazine, hier soir [26 août] sur LCI).

Ce positionnement de LFI est désespérant, d’autant plus qu’il est repris sans retenu par des trolls qui s’affichent comme étant soutiens de La France Insoumise et publiant des analyses géopolitiques farfelues, tout en déversant des tombereaux d’insultes à l’encontre de Zelensky, en réalité à l’encontre de tout un peuple qui n’accepte pas de courber l’échine.

[27 août]

Illustration 1
Chaque jour, des dizaines de morts civils en ukraine. Encore ce 28 août, des pompiers en intervention après une frappe qui a gravement endommagé un immeuble de Kiev [Efrem Lukatsky/AP/SIPA)

Famine à Gaza

Un collectif de professeurs d’économie (dont dix Prix Nobel) s’est prononcé le 21 août contre la politique israélienne intensifiant la famine généralisée à Gaza. Si la question de génocide est posée par l’ampleur des morts palestiniens, par la destruction systématique de la bande de Gaza, par les missiles envoyés sur des hôpitaux, des écoles, l’organisation de la famine par Israël ne fait qu’alourdir le dossier de l’État hébreu devant la Cour Internationale de Justice (après que Netanyahou ait été condamné pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité par la Cour Pénale Internationale, CPI). On sait que près de deux mille Palestiniens (y compris des enfants) ont été tués lors des distributions alimentaires. De son côté, l’ONU a reconnu (enfin) dans un rapport du 22 août qu’il y avait bien une famine à Gaza (500 000 Gazaouis plongés dans un niveau extrême de malnutrition et 400 000 en situation de crise, soit la moitié des habitants).

Comme à chaque fois qu’il est mis en cause, Netanyahou hurle au complot antisémite, la campagne de la faim serait orchestrée par le Hamas. Il a le culot d’invoquer les massacres dont les Juifs ont été victimes au Moyen-Âge, après avoir été accusés des pires crimes imaginaires. Cette instrumentalisation incessante de l’antisémitisme par les responsables israéliens est une véritable insulte à l’encontre des victimes réelles de l’antisémitisme (jadis et aujourd’hui). Jusqu’à l’ambassadeur américain à Paris qui accuse le chef de l’État français d’antisémitisme pour ne pas lutter suffisamment contre les actes antisémites, abondant dans le sens de Judith Waintraub (CNews, Le Figaro) affirmant que certains discours de Macron avaient légitimé des actes antisémites. Sans oublier le vice-président, JD Vance, qui accusait les Européens de tolérer l’antisémitisme dans leurs pays.

Sur LCI, le 24 août, Bernard-Henri Levy, face à Margot Haddad, après avoir tenu des propos selon moi corrects sur l’Ukraine, a nié toute famine due à Israël à Gaza, estimant que s’il y a famine, alors c’est la faute au Hamas qui détournerait la nourriture. Il défend Israël qui a organisé des distributions avec la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), américaine, qui se sont révélées être, en réalité, un fiasco, avec tirs délibérés sur les affamés.

C’est bien le problème que nous avons dans les médias : pas seulement avec CNews (qui est au sommet de la désinformation), mais sur plusieurs médias où on assiste à une propagande sans vergogne. Les polémistes, qui minimisent les crimes du gouvernement de Netanyahou, les justifiant comme rétorsion compréhensible à l’attaque du 7 octobre, ne font l’objet d’aucune poursuite judiciaire, alors que quiconque a laissé entendre que l’agression du Hamas pouvait être une réponse aux injustices que subissent les Palestiniens, a été derechef convoqué par la police. Il a fallu qu’un rabbin (David Daniel Cohen) menace de mort Emmanuel Macron (pour avoir envisagé de reconnaître un État de Palestine) pour qu’un tel propagandiste fasse l’objet de poursuites, et même pas pour avoir nié le droit des Palestiniens de vivre sur une terre qui, selon lui, appartiendrait en totalité aux Juifs. Toujours le deux poids deux mesures.

La tragédie de Gaza laissera des traces dans la politique française : celles et ceux qui se sont ingéniés à considérer qu’Israël n’avait fait que répondre à une attaque sanguinaire n’auront plus aucune crédibilité dans le débat public. Y compris celles et ceux qui se sont avérés compréhensifs envers Vladimir Poutine, estimant que pour se protéger de l’OTAN, il était en droit de massacrer un peuple.

Le sommet des rois du cynisme

Donald Trump reçoit en grandes pompes en Alaska Vladimir Poutine, l’autocrate du Kremlin, qui a envoyé son armée agresser un pays voisin, l’Ukraine, sans autre forme de procès, fort de son bon droit impérialiste. L’erratique Trump, prêt à tout et à son contraire, cherche à montrer combien il est capable de régler des problèmes internationaux, visant dit-on le Prix Nobel de la Paix (si un tel prix lui était décerné cela signifierait que le jury a lui-même tourné casaque, Trump, à l’instar de Nétanyahou, étant le modèle du non-respect des accords internationaux).

Illustration 2

Alors que Poutine fait l’objet d’un mandat d’arrêt, Trump n’en a cure, présentant l’attaque russe sur l’Ukraine, qui vise au maximum les civils afin de les mettre à genoux, comme un simple conflit entre deux belligérants, faisant l’impasse sur les crimes contre l’humanité, ignorant les menaces incessantes d’utilisation de l’arme nucléaire, oubliant que Moscou a délibérément attaqué une centrale nucléaire (Zaporijjia). Et surtout faisant fi d’un crime qui a justifié les accusations de génocide et les poursuites internationales : l’enlèvement de milliers d’enfants pour les faire adopter en Russie et en faire de bons Russes, en les arrachant à leurs parents et à leur identité ukrainienne. Et Trump voudrait que les Ukrainiens s’inclinent, eux qui savent que les prisonniers ukrainiens sont torturés et parfois exécutés ? Bien sûr, en France on a quelques petits télégraphistes de Poutine, des trolls, parfois se prétendant de gauche, qui déversent en permanence une haine viscérale à l’encontre de Vladimir Zelinsky, en s’évitant ainsi de cracher carrément sur un peuple (ukrainien) qui résiste, lui, à l’oppresseur. La responsabilité de Poutine est totale […], en conséquence aucune concession ne doit lui être faite, la seule chose acceptable est un cessez-le-feu avec un dispositif prévoyant son respect afin que le bunkérisé du Kremlin ne reparte pas à l’attaque après avoir refait ses forces.

[15 août]

État de Palestine, grâce à qui ?

Des soutiens au gouvernement israélien ouvertement raciste proclament que la position d’Emmanuel Macron prévoyant de voter pour la reconnaissance de l’État de Palestine à l’Assemblée des Nations Unies en septembre serait carrément une façon de soutenir le Hamas. Entre autres parce que ce sont les actes meurtriers du Hamas le 7 octobre 2023 qui seraient à l’origine d’une telle mesure favorable aux Palestiniens. Il est vraisemblable que le Hamas tiendra le même discours que ce lobby qui ne parle que des massacres perpétrés par le Hamas, sans un mot pour les souffrances du peuple palestinien depuis qu’il est sous les bombes d’Israël, pas depuis 24 heures, mais depuis bientôt 22 mois. 60 000 morts (peut-être en réalité plus de 100 000, 200 000 estiment certains en prenant en compte pas seulement celles et ceux qui sont morts sous les bombes, mais morts faute de soins, morts de faim, ou morts abattus lors d’une distribution alimentaire), et d’innombrables blessés gravement atteints. Eve Szeftel, directrice de la rédaction de Marianne, dont le tropisme anti-palestinien est patent, concède « quelque 40 000 morts » civils, retenant le chiffre invoqué par l’armée israélienne de 20 000 morts parmi les combattants du Hamas.

Plus haut, j’ai écrit "lobby" : longtemps, parler du "lobby juif" était clairement un propos antisémite. Personnellement, je l’ai pensé et le pense encore. Par contre, les événements depuis deux ans nous conduisent à constater qu’en France il y a un grand nombre de commentateurs et d’hommes politiques qui soutiennent sans réserve l’État d’Israël, non pas comme simple État mais comme État raciste avec Nétanyahou à la tête, entouré de ministres suprémacistes, traitant les Palestiniens d’animaux, tout juste bons à être chassés du peu de terre qui leur reste ou même éliminés. Le Monde diplomatique d’août publie un long article sur "le lobby pro-Israël" français : des Juifs en font partie mais pas seulement, de nombreux polémistes qui s’y retrouvent dans la situation actuelle, sans être pro-Juifs plus que ça, mais surtout par haine viscérale envers les Arabes et les Musulmans. En France, des stars de la télé reçoivent les compliments de propagandistes de Tsahal, l’armée israélienne, ayant micro ouvert sur les chaines en continu (comme Olivier Rafowicz). Sans parler des commentateurs, dont certains n’ont strictement rien à faire des Palestiniens, et qui sont accueillis comme experts crédibles alors même qu’ils ont fait leur service militaire en Israël et sont inconditionnels de cet État (parfois, en se démarquant de Nétanyahou pour faire bonne figure).

A contrario, des Juifs militent contre les crimes commis par Israël, j’ai plusieurs noms en tête, dont André Rosevègue (j’ai rendu compte d’une conférence qu’il a tenue à Auch en 2024), Rony Brauman, André Markowicz, Dominique Vidal, Alexandra Schwartzbrod (Libération), Tsedek, l’UJFP, et aussi en Israël même : deux ONG viennent de prendre position en qualifiant de « génocide » ce qui se passe à Gaza. Il s’agit de B’Tselem et Physicians for Human Rights (voir interview de leurs deux dirigeants Yuli Novak et Guy Shalev, dans Le Monde du 29 juillet). Position de plus en plus rare en Israël mais qui existe. La chercheuse Dahlia Scheindlin confirme le sondage de Haaretz selon lequel 82 % des Israéliens juifs sont favorables à l’expulsion des Gazaouis. Elle rappelle pour le déplorer (Le Monde du 17 juillet) que, déjà en 2016, 48 % des Israéliens juifs étaient favorables à l’expulsion de la population non juive d’Israël (surtout arabe). Elle se prononce en faveur de deux États liés au sein d’une confédération.

Je reviens sur le fait de savoir si reconnaître un État de Palestine serait dû au Hamas : en réalité, si Israël n’avait pas réagi d’une manière si brutale, l’attaque du Hamas tuant 695 civils israéliens (dont 70 Arabes) et 71 ressortissants étrangers (les autres, pour atteindre 1205, étant des policiers et des militaires), cela n’aurait pas accéléré un débat sur l’existence ou non de l’État de Palestine (sachant tout de même que 140 pays se sont déjà prononcés pour). C’est l’attitude d’Israël, avec à sa tête des hommes hyper-dangereux, qui a ouvert cette question. Mais les commentateurs de CNews et Arno Klarsfeld continueront à prétendre que reconnaître une existence aux Palestiniens c’est faire le jeu du Hamas.

[31 juillet]

Tirs sur SOS Méditerranée

Le dimanche 24 août, l’Ocean-Viking, le bateau de sauvetage en mer de SOS Méditerranée, a fait l’objet de tirs d’armes automatiques provenant des garde-côtes libyens. Le navire transportait 87 rescapés et 25 membres de l’équipage, il cherchait un port acceptant d’accueillir ces réfugiés. Personne n’a été atteint mais des balles ont traversé des parois du bateau et brisé des vitres. L’Ocean-Viking était à 70 km au nord de Tripoli, dans les eaux internationales. La vedette des assaillants aurait été fournie par l’Italie pour permettre aux autorités libyennes de faire la chasse aux migrants, conformément au souhait de Georgia Meloni qui aimerait bien que SOS Méditerranée soit évacué de la Méditerranée centrale. Les Libyens chargés de faire régner l’ordre sont les mêmes qui se livrent à un trafic d’êtres humains, avec arrestations, incarcérations, tortures, violences sexuelles et racket auprès des familles. Cette même Libye (en réalité des milices incontrôlées) est financée par l’Union Européenne pour dissuader tout réfugié à prendre la mer.

Illustration 3

Dans le film Mothership (1), on voyait comment les garde-côtes libyens cherchaient à entraver les opérations de secours, mais pas au point de tirer carrément sur des secouristes. Par les temps qui courent, il faut désormais s’attendre à tout… quand on voit comment les massacres à Gaza sont tolérés voire justifiés sur les plateaux de télévisions, alors même que ces prises de position devraient faire l’objet de poursuites judiciaires s’il n’y avait pas le régime en vigueur du "deux poids deux mesures". Déjà l’extrême droite approuve que tout soit mis en œuvre pour empêcher ces sauvetages en mer. Pourquoi ne pas mitrailler carrément les bateaux de sauvetage ? D’ailleurs, quand SOS Méditerranée n’est pas dans les parages qui nous dit que des embarcations de fortune ne sont pas délibérément coulées pour envoyer par le fond des malheureux qui croyaient pouvoir connaître une vie meilleure en Europe.

(1) Voir Hommage aux exilés disparus.

. Les chroniques déjà publiées sur mon compte Facebook l'ont été à la date indiquée entre crochets.

Billet n° 878

Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Parcours et démarche : ici et "Chroniqueur militant". Et bilan au n° 700 et au  n° 600Le plaisir d'écrire et de faire lien (n° 800).

Contact : yves.faucoup.mediapart@free.fr ; Lien avec ma page Facebook 

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