(...) Voilà ce qu’est la révolution moléculaire, ce nouveau type d’action directe où le problème de l’inconscient – la subjectivité et sa production – est au cœur de son moteur. Une radicale et perpétuelle…
remise en question et une praxis créative au niveau de la vie quotidienne, au niveau des relations et des institutions les plus immédiates, tout en continuant à participer dans des luttes qui nous semblent être plus éloignées. Mais cette démarche nous met évidement face à un problème central : nous, les molécules rebelles, sommes aussi polluées par les pathologies de notre culture. Comment déconstruire et créer des jardins d’air frais si nous avons aussi des affects moisis ? La plus grande erreur chez les révolutionnaires est de croire que la seule volonté, ou le pouvoir intellectuel, est suffisante pour effectuer/provoquer/opérer un changement social profond, peu importe l’échelle. On ne change pas les troubles au niveau des affects, de même qu’on ne change pas le comportement d’un.e névrosé.e ou un.e psychotique, par décret collectif, par autorité ou par une prise de pouvoir quelconque – le soigner encore moins. Le seul moyen d’accomplir un changement profond, de guérir, est la thérapie. Or la thérapie culturelle n’existe pas encore, le spécialisme nous rend incapables de concevoir une telle idée, même si on a eu auparavant quelques médecins – notamment Épicure et Nietzsche. Ce pourquoi nous avons besoin d’un nouveau type d’équipement collectif dédié à cette fonction thérapique.
Comment la blockchain change essentiellement le jeux : pour la première fois dans l’Histoire, la monnaie peut être transparente, vérifiable, infalsifiable, démocratique (création, administration, évolution, distribution), et régulée de façon endogène selon une écologie sociale, démocratique, selon une éthique écosophique. Voici une porte ouverte pour une initiative citoyenne radicale !
Si Bitcoin et la plupart des monnaies numériques tombent complètement dans la logique capitaliste, quelle est donc l’alternative sociale ? Les monnaies locales offrent déjà une alternative mais elles ne menacent nullement la dictature du système monétaire actuel. Voici donc les postulats pour une monnaie sociale.
Abolition du système de réserves fractionnaires !