Le prix Goncourt 2024 décerné à Kamel Daoud pour Houris a ravivé de vives tensions en Algérie. Entre accusations de trahison idéologique et reconnaissance littéraire, retour sur les raisons d’un rejet qui dépasse la simple critique d’un roman.
À la lecture de Houris, dernier roman de Kamel Daoud, une Algérienne progressiste* interroge la place des femmes, la mémoire de la guerre civile et les impensés d’une fiction trop bien formatée.
"Parler des choses qui s'effacent les empêchent de s'effacer et quiconque les aide à résister travaille à rendre le monde toujours plus fort"
Mohamed Dib
Alors que les bombardements s’intensifient sur Gaza dans un silence complice, une question s’impose : que reste-t-il des idéaux démocratiques de l’Occident quand ils deviennent l’alibi des pires injustices ? Ce texte n’est pas une tribune de colère, mais une interpellation morale et politique : peut-on encore croire à la démocratie quand elle pactise avec le massacre ?
Depuis l’Algérie , une citoyenne progressiste interroge la faillite morale de l’Occident face à Gaza. Ni haine, ni aveuglement : une colère froide, fondée sur les valeurs mêmes que l’Occident revendique mais renie.
Alors que l’Algérie cherche sa voie entre espoirs populaires et blocages institutionnels, une question s’impose : et si le vrai changement commençait dans nos idées, avant même la politique ou l’économie ?