Tout n’a pas été dit à propos de Jean-Louis Murat, car sa biographie ne se trouve pas sur Wikipédia, mais dans la vie de chaque fan qui, à travers le foisonnement des chansons de l’Auvergnat , a su donner du sens à son propre parcours.
Ce qui se passe aujourd’hui en France, avec la normalisation progressive des idées de l’extrême droite, évoque de façon troublante le climat politique et social qui, deux ans avant 1991, a permis au Front islamique du salut (FIS) de s’imposer en Algérie. Sans prétendre à une équivalence, ce parallèle invite à réfléchir aux signes avant-coureurs qui précèdent les basculements autoritaires.
À l’heure où la République française rend hommage au pape François, il est frappant de voir une telle ferveur dans un pays fondé sur l’anticléricalisme. Ce retour du sacré dans la sphère publique dit quelque chose d’un trouble profond. Et si l’on écoutait à nouveau les voix frondeuses de Pierre-Jean de Béranger et Jean-Louis Murat pour y voir plus clair ?
Alors que les bombardements s’intensifient sur Gaza dans un silence complice, une question s’impose : que reste-t-il des idéaux démocratiques de l’Occident quand ils deviennent l’alibi des pires injustices ? Ce texte n’est pas une tribune de colère, mais une interpellation morale et politique : peut-on encore croire à la démocratie quand elle pactise avec le massacre ?
En 1945, sous De Gaulle, Robert Brasillach est exécuté pour avoir exprimé son soutien à l’ennemi nazi. En 2024, sous la présidence de Tebboune, Boualem Sansal est emprisonné, accusé de porter atteinte à l’unité nationale. Deux écrivains, deux contextes, mais une même question : jusqu’où peut aller un État dans la pénalisation de la liberté d’expression des intellectuels ?
Sous couvert de défense des libertés, deux soirées ont rejoué le vieux théâtre de l’Oriental rêvé, version germanopratine. Sansal y tient le rôle principal.
Ils doutent d’une femme égorgée à six ans, respirant à travers une canule, et continuent d’applaudir un écrivain au passé douteux. Ils préfèrent le vernis des mots aux cicatrices visibles. Ce texte est un cri, un refus de l’indifférence. À ceux qui détournent les yeux ou défendent encore Kamel Daoud : soignez à l’arsenic votre empathie.
On parle souvent de croissance, rarement de bonheur.
Et pourtant, ce que chacun cherche au fond, c’est de vivre mieux, pas seulement de gagner plus. Et si le vrai défi des sociétés modernes, c’était justement de remettre le bien-être au cœur des priorités ?
Comme une bouteille à l'amer , je n'ai que des mots pour porter la Palestine dans mon quotidien et cela devient injustement insupportable au quotidien car rien ne change vraiment . Jusqu'à quand ?