Pendant le génocide en cours à Gaza, la France a ouvert une voie rare d’évacuation pour quelques étudiants, universitaires et artistes. Après la polémique autour de Nour Attalah, amplifiée par l’extrême droite, le gouvernement a gelé ces départs, infligeant une punition collective contraire aux valeurs françaises. La France doit les reprendre sans délai. Par Ahmed Abbes et Annick Suzor-Weiner.
Le discours orwellien de Kaïs Saïed pour le 3e anniversaire de son coup d'État, où il se compare au prophète Salih, masque une répression sévère et un contrôle strict de la liberté d'expression. Ses succès annoncés contrastent avec les crises réelles.
Nous scrutons la personnalité du Président tunisien à travers le prisme du terme « crank », emprunté à la sociologie mathématique. Un « crank » désigne un non-initié qui présente obstinément des arguments incorrects en affirmant qu'ils sont corrects. En politique, de tels individus évoluent inévitablement vers un comportement autocratique.
Lettre ouverte d’un collectif d’intellectuels à Mme Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, réagissant à sa décision de retirer à Madame Zineb el Rhazoui le prix Simone Veil en raison de sa véhémente dénonciation de la violence extrême dont fait preuve l’État d’Israël à Gaza.
Face à la guerre à Gaza, la Tunisie semble avoir renoncé à la seule option de soutien réel à la Palestine, la saisine de la Cour pénale internationale, privilégiant une posture extrême purement rhétorique, sans engagement concret.
Le président Saied, encouragé par le succès de sa stratégie de démantèlement des institutions démocratiques, vise désormais la transformation du système éducatif tunisien. Cette nouvelle attaque contre l’un des piliers fondamentaux de la Tunisie moderne aura des répercussions graves et incommensurables, laissant une empreinte indélébile sur plusieurs générations de Tunisiens.
Dans une nouvelle déclaration controversée, le président tunisien Kais Saied, titulaire d'un doctorat honorifique de la Sapienza, a tenu des propos antisémites et complotistes extrêmement graves et s'en est une nouvelle fois pris aux migrants subsahariens.
Academics have written to the rector of La Sapienza University to request the revocation of the honorary doctorate conferred upon the Tunisian president, citing his involvement in human rights abuses against black migrants. To date, no response has been given to their request. A quick investigation indicates that he is not the only Arab despot who has been bestowed with honors by La Sapienza.
Des universitaires ont écrit à la rectrice de l'Université La Sapienza pour exiger le retrait du doctorat honorifique accordé au président tunisien en raison de sa responsabilité dans des exactions contre les migrants noirs dans son pays. À ce jour, aucune réponse n'a été donnée à leur demande. Une brève recherche révèle qu'il n'est pas le seul despote arabe à avoir été honoré par La Sapienza.
Ce texte est une version révisée de l'exposé donné par Richard Falk à la conférence annuelle « Initiative internationale sur le crime d’État (IICE) » le 22 mars 2018 à l'Université Queen Mary, Londres.