Créée en 1979, Action contre la Faim est une organisation non gouvernementale internationale qui lutte contre la faim dans le monde. Sa mission est de sauver des vies en éliminant la faim par la prévention,1…
la détection et le traitement de la sous-nutrition, en particulier pendant et après les situations d’urgence liées aux conflits et aux catastrophes naturelles. En 2022, Action contre la Faim est venue en aide à plus de 28 millions de personnes dans 55 pays à travers le monde. https://www.actioncontrelafaim.org
Malgré les progrès dans la lutte contre la sous-nutrition et les nombreux engagements pris ces dernières années, ce fléau cause encore la mort de 8 000 enfants de moins de 5 ans par jour (The Lancet, 2013). Ces décès sont pourtant en grande majorité évitables ; c’est une maladie que nous savons soigner efficacement avec des traitements peu chers.
60 millions de personnes sont aujourd’hui affectées par les conséquences du phénomène El Niño. Les besoins sont colossaux, notamment en termes d’accès à l’eau, à la nourriture et à la santé. Malgré l’urgence pour répondre à ces besoins vitaux, l’assistance humanitaire peine à se mettre en place, faute d’engagement financier et politique solide de la part des bailleurs et des Etats.
On le voit venir depuis deux ans. Discret sur la scène publique, ses effets dévastateurs ravagent en silence les populations pauvres du monde entier. Aujourd’hui, tous les indicateurs sont au rouge et le système humanitaire tente enfin de répondre à la crise en cours. Trop tard ?
Mi-février, le Comité d'aide au développement de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques, qui fédère les grands pays donateurs dont la France, s’est réuni à Paris pour discuter de la redéfinition du contenu de l'aide publique au développement (APD).
Hier, l’édition de The Lancet a publié une étude avançant que l’impact du changement climatique sur la production alimentaire pourrait causer quelques 529 000 décès supplémentaires dans le monde en 2050.
Ne nous voilons pas la face, l’agriculture est l’un des premiers secteurs émetteurs de gaz à effet de serre. Paradoxalement, les agriculteurs, et en particulier les petits paysans sont aussi les premiers à souffrir des impacts des dérèglements climatiques. Faut-il par ailleurs rappeler que jusqu'à 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de la faim dans le monde d’ici à 2080
L’an dernier à Lima, certaines parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ont reconnu l’impact de ces changements sur la sécurité alimentaire mais également l’importance d’admettre leurs conséquences dramatiques sur les populations déjà victimes de la faim. En effet, 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de sous-alimentation.
Mardi 1er décembre 2015 - La COP offre une opportunité sans précédent d’investir dans des systèmes agricoles et alimentaires à la fois plus efficients pour répondre aux enjeux de l’insécurité alimentaire et adaptés au défi climatique. Mais à l’heure du choix, l’agenda des solutions sur les questions agricoles offre un consensus mou, bien loin de permettre de bâtir un monde sans faim.