Rima se rêvait héritière de Ben M’hidi et porte-voix d’un décolonialisme sans concession. Elle n’est plus que l’ombre d’un calcul électoraliste, cédant aux pressions et méprisant ceux qui l’ont portée. En relativisant la colonisation du Sahara Occidental tout en dénonçant celle de Gaza, Rima a brisé la cohérence qui faisait sa force. La constance fait l’Histoire, l’opportunisme l’efface.
La France agit en diplomatie comme l’ex toxique que nous avons tous connu : charmeuse, possessive, jalouse, mais incapable d’accepter que les autres refassent leur vie. Nostalgique de sa grandeur passée, elle charge ses relations d’une émotion qui brouille ses choix stratégiques. Avec un besoin maladif d’être au centre, Paris alterne séduction et vexations, flatteries et coups bas.
En confrontant Alger pour des raisons politiciennes, Paris s’isole et se prive d’un marché clé. Héritage colonial, lobbies, myopie stratégique : la France risque de perdre l’Afrique une seconde fois. Paris suspend, Alger abroge — signe que le rapport de force s’est inversé. Cette fois, c’est Alger qui siffle la fin de la partie.
Vingt ans après le référendum bafoué de 2005, une nouvelle fracture démocratique s’ouvre autour de la loi Duplomb. Face à l’échec de l’Europe, à la soumission des élites et à l’explosion des cancers liés à l’agro-industrie, un mouvement citoyen exige le retour d’un État stratège. Une France nourricière, digne, indépendante. Un gaullisme agricole du XXIe siècle.
Ce texte interroge la façon dont l’Algérie est systématiquement dépeinte de manière négative, obsessionnelle, voire maladive dans les médias français. À travers des comparaisons factuelles, il invite à une introspection sur notre passé colonial, nos biais journalistiques et les dérives démocratiques que révèle ce traitement différencié.
Et si l’Iran n’était pas acculé, mais stratège ? Et si l’attaque sur Fordow n’était qu’un levier pour retourner le chaos contre ses agresseurs ? Face à l’impunité nucléaire israélienne et l’hypocrisie occidentale, Téhéran pourrait bien préparer non pas la guerre — mais le mat.