Alors que le cours du cobalt est au plus bas, le géant minier Glencore va fermer sa mine de Mutanda et des entreprises renoncent à des investissements. Des annonces qui visent également à forcer le futur gouvernement congolais à réviser son code minier.
L’insécurité qui prévaut dans l’Est du Congo depuis 25 ans a provoqué la plus longue crise humanitaire africaine. Un rapport détaille les violences toujours alarmantes qui s’abattent encore sur les Kivu, où 1.900 civils ont été tués en deux ans.
La composition du futur gouvernement congolais se dessine après l’accord politique signé entre le FCC de Joseph Kabila et CACH de Félix Tshisekedi. Et les nouveaux rapports de force tournent largement en faveur de l’ancien président Kabila.
Les leaders de Lamuka n’ont pas clarifié la ligne politique de la coalition ce mardi à Lubumbashi. Un statu quo qui reporte une nouvelle fois la question de l’avenir de l’ancienne plateforme électorale.
La victoire d’Alexis Thambwe Mwamba à la présidence du Sénat permet à l’ancien président Kabila de continuer à asseoir son pouvoir sur le parlement congolais avant la nomination d’un nouveau gouvernement qui devrait laisser la part belle au FCC.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’état d’urgence mondiale pour lutter contre Ebola, qui continue sa propagation dans l’Est du Congo. Mais la lutte contre l’épidémie se heurte aux groupes armés, à la désinformation de la population, et menace les pays de la région.
L'ancien chef de guerre Bosco Ntaganda a été reconnu coupable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale pour des exactions commises en 2002 et 2003 en Ituri, une région encore secouée par des violences. Mais d'autres crimes restent encore impunis.
La majorité des députés invalidés de la coalition Lamuka ont finalement été réhabilités par une chambre spéciale de la Cour constitutionnelle. Une décision surprise annoncée sous pression du nouveau pouvoir à Kinshasa.
Le nouveau président Félix Tshisekedi se retrouve dans une situation de cohabitation très défavorable qui perpétue la mainmise de Joseph Kabila sur tous les pouvoirs. Une cohabitation qui pourrait faire des déçus alors que « les Congolais attendent un changement de régime », analyse Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Le jour de la fête nationale congolaise avait été transformé en journée test pour Félix Tshisekedi et l’opposition Lamuka. Mais le président congolais trébuche en interdisant et en réprimant la marche de l’opposition, alors que Lamuka échoue à mobiliser dans la rue.