Après 20 ans de pouvoir sans partage, le président Ismaël Omar Guelleh se retrouve fragilisé par les bouleversements régionaux et les tensions internes. Pour Adan Mohamed Abdou, le président de l’ARD (Alliance Républicaine pour le développement) et de la plateforme USN, « le peuple djiboutien est mûr pour le changement ».
Le second retour de l’opposant congolais Jean-Pierre Bemba à Kinshasa sonne le départ de la lutte pour le leadership de l’opposition. Un axe Bemba-Fayulu semble se dessiner.
L’Ituri se retrouve plongée depuis deux semaines dans un violent conflit interethnique entre Hema et Lendu. Un bilan très provisoire fait état d’au moins 240 morts, et a provoqué le déplacement de plus de 300.000 personnes.
Rien ne va plus entre la coalition du président Félix Tshisekedi et celle de Joseph Kabila. Aucun accord n’a été trouvé pour la composition du gouvernement et les partisans des deux camps en viennent aux mains dans la rue, sur fond de blocage institutionnel.
Depuis la défaite de l’Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, le mouvement terroriste tente d’assurer sa survie par ses branches extérieures, notamment en République démocratique du Congo (RDC), en s’alliant à la rébellion ougandaise des ADF.
Une société privée de renseignements israélienne est accusée d’avoir travaillé pour l’ancien président congolais dans l’espionnage de ses opposants, mais aussi de ses alliés politiques.
Un sondage organisé 100 jours après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi dresse le portrait d’une population majoritairement satisfaite du bon fonctionnement démocratique du pays, même si la moitié des personnes interrogées « pensent que les élections étaient truquées ».
« 13 millions de personnes ont faim » en République démocratique du Congo (RDC), s’inquiète le Programme alimentaire mondial (PAM), « dans un pays qui produit plus de nourriture qu’il ne peut consommer ».
Des funérailles grandioses ont été organisées pendant trois jours à Kinshasa pour rendre hommage à Etienne Tshisekedi, figure emblématique de l’opposition congolaise. Retour sur un parcours politique dont les principaux leaders de l’opposition revendiquent l’héritage.
Après 4 mois d’attente, le président Félix Tshisekedi a nommé Sylvestre Ilunga Ilunkamba au poste de Premier ministre. Un techno, sans réel poids politique et fruit d’un compromis a minima.