Sortir le Congo du sous-développement, c’est la dernière promesse de Félix Tshisekedi. Un programme complexe à réaliser avec les maigres ressources de l’Etat.
Budget, gratuité de l’enseignement, insécurité, corruption… Plusieurs défis attendent Félix Tshisekedi, obligé de partager le pouvoir avec l’ancien président Joseph Kabila dans une alternance en trompe l’oeil, analyse le politologue congolais Alphonse Maindo.
Depuis son arrivée au pouvoir en 1979, José Eduardo dos Santos a régné sans partage sur l’Angola, distribuant pendant 38 ans les ressources du pays à ses proches, jusqu’à sa chute en 2017. Dans l’ouvrage « La dos Santos company », la journaliste Estelle Maussion nous plonge dans les secrets de famille du président angolais, entre népotisme, corruption et autocratie.
Condamné à composer avec l’ancien président Joseph Kabila dans une improbable alliance, Félix Tshisekedi avance avec prudence dans les changements qu’il veut imposer à son pays.
La visite officielle de Félix Tshisekedi en Belgique s’est poursuivie ce mercredi soir par une rencontre avec la diaspora pour la persuader de revenir au Congo, et de l’aider à accomplir son programme de changement.
En visite officielle ce mardi pour trois jours en Belgique, Félix Tshisekedi entend réamorcer la coopération financière et militaire avec la Belgique. Un soutien indispensable pour mener sa propre politique de changement et espérer s’affranchir de l’ancien président Kabila.
La possible disparition de 15 millions de dollars des caisses de l’Etat provoque le trouble à Kinshasa, alors que le directeur de cabinet de la présidence nie tout détournement. Un épisode qui illustre la cohabitation toxique qui règne au sein de la coalition au pouvoir.
Retour de la sécurité, lutte contre la corruption, gratuité de l’école… le programme d’action du nouveau premier ministre pourrait vite se heurter à la guerre de tranchées qui se profile entre CACH et le FCC.
De nouvelles têtes, des caciques évincés... le gouvernement congolais dévoilé ce lundi renouvelle le paysage politique, mais reste sous la haute surveillance de Joseph Kabila.
Nouveau rendez-vous manqué ce week-end pour la formation très attendue du gouvernement congolais. La liste présentée par le premier ministre Sylvestre Ilunga a été rejetée une deuxième fois par le président Tshisekedi.