En ville, en province, en brousse... en route pour une (petite) traversée de l'immense République démocratique du Congo (RDC), vaste pays-continent au coeur de l'Afrique. De Kinshasa à Lubumbashi, en passant par Mbuji-Mayi, Matadi et Goma...
L’ancien vice président de République démocratique du Congo (RDC) doit rentrer cette semaine au Congo après 10 ans d’absence pour déposer sa candidature à la présidentielle de décembre. Un retour qui déstabilise majorité et opposition.
Pour l’avocat Eric Dupond-Moretti, l’horizon s’éclaircit pour l’opposant Moïse Katumbi dans ses différents ennuis judiciaires. Et la nationalité italienne qui l’aurait empêché de se présenter à la présidentielle de décembre a été démentie par le maire de San Vito Dei Normanni.
Dans un discours très attendu au Congrès, Joseph Kabila ne s’est toujours pas prononcé sur son avenir politique à cinq mois de la présidentielle. Le président congolais continue de jouer à cache cache avec l’opinion.
Une série de nominations au sein des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) remet en selle le sulfureux général John Numbi et écarte les moins faucons des officiers congolais. Un signal inquiétant à moins de 6 mois de la présidentielle.
L’ONU s’inquiète des violences commises depuis plusieurs mois par le conflit intercommunautaire entre ethnies Hema et Lendu dans l'Est du Congo. L'agence pour les réfugiés (HCR) a récemment recueilli de nombreux témoignages du calvaire des déplacés qui hésitent encore à retourner dans leur village.
En mars 2006, le leader du MLC entame sa tournée électorale pour l'élection présidentielle. Nous avions suivi le candidat Bemba dans les tous premiers jours de sa campagne dans les quartiers populaires de Kinshasa. Ce sera sa première et dernière campagne avant son arrestation et son incarcération en 2008 par la Cour pénale internationale (CPI).
Le Comité laïc de coordination (CLC) annonce le retour des manifestations en août si Joseph Kabila décide de briguer un troisième mandat, ce que lui interdit la Constitution. Un nouvel ultimatum de l’opposition qui fait craindre un retour des violences.
Après avoir annoncé plusieurs fois son retour « imminent », Moïse Katumbi affirme vouloir rentrer avant le 8 août pour déposer sa candidature à la présidentielle. Mais plusieurs démêlés avec la justice congolaise pourraient le conduire en prison, ou l’empêcher de se présenter.
En liberté provisoire, l’opposant congolais vient de se voir proposer un passeport diplomatique pour rentrer à Kinshasa. Un retour qui pourrait bien arranger le président Joseph Kabila