L’expert et chercheur belge, Kris Berwouts*, chroniqueur pour un magazine flamand, a été expulsé début octobre de République démocratique du Congo (RDC), après avoir été retenu pendant quatre jours par les services de sécurité. Il raconte pour nous sa détention kafkaïenne dans les geôles de Kinshasa.
A Kinshasa, on s’interroge sur les conséquences de la nomination de la ministre rwandaise des Affaires étrangères au secrétariat général de la Francophonie à moins de trois mois d’une élection présidentielle sous haute tension.
Le célèbre gynécologue congolais vient de recevoir, avec l’Irakienne Nadia Murad, le prix Nobel de la paix 2018. Un prix à connotation politique, qui remet en selle l’option d’une transition sans Joseph Kabila, prôné par Denis Mukwege, afin d’éviter des élections frauduleuses en décembre prochain.
Des milliers de Congolais sont venus soutenir ce weekend le meeting des principaux leaders de l’opposition à Kinshasa. Les opposants ont fustigé l’utilisation de la machine à voter et le fichier électoral, mais ils ne se sont toujours pas prononcés sur le nom du possible candidat commun de l’opposition à la présidentielle de décembre.
Au moins 19 morts à Beni dans une attaque attribuée aux rebelles ougandais. La série noire continue dans la région, où l’armée congolaise et les casques bleus de la Monusco peinent à juguler les attaques rebelles.
Sans recensement depuis plus de 30 ans, personne n’est en mesure de déterminer le nombre exact d’habitants en République démocratique du Congo (RDC). Une absence de données qui fait polémique en période électorale, mais qui pose également la question du développement du pays, qui possède l’un des taux de fécondité les plus élevés du monde.
La Commission électorale congolaise vient de valider la liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle de décembre. L’opposition devra se passer de deux poids lourds : Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba... déjà dans le coup d'après.
Les cinq ténors de l’opposition ont promis depuis Bruxelles de désigner rapidement un candidat unique de l’opposition pour la présidentielle de décembre. Mais le temps presse.
Sans les candidatures de Katumbi et Bemba, l’opposition doit redéfinir sa stratégie pour la présidentielle de décembre. Boycott ou soutien à une candidature unique ? L’opposition reste plus divisée que jamais.