La justice congolaise a requis 20 ans de prison contre le directeur de cabinet du président Tshisekedi pour « détournement, blanchiment de capitaux et corruption ». A la barre, Vital Kamerhe a dénoncé « un procès politique ».
Les nombreuses auditions du procès du directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi mettent en lumière la gestion anarchique de l’Etat congolais et la lutte de pouvoir qui déchire la Présidence de la République entre l’UDPS et l’UNC.
L’emprisonnement dans des conditions effroyables d’un pilote de l’armée de l’air, opposé au régime, a suscité une vive émotion à Djibouti. Plusieurs manifestations ont exigé sa libération dans le quartier de Balbala et à Ali Sabieh, où l’opposition dénombre 9 blessés.
10 ans après l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, le principal témoin, Paul Mwilambwe, réclame toujours un procès équitable. Pour son avocat, « seule une forte pression internationale » pourrait faire bouger Dakar et Kinshasa, dont dépend l’extradition de Paul Mwilambwe.
Trois mois après le décès suspect du chef des renseignements militaires, Delphin Kahimbi, la commission d’enquête est au point mort. Aucun témoin oculaire n’a pas été entendu et aucune autopsie n’a été réalisée alors que les langues se délient au sein de l’armée congolaise.
L’homme fort de l’UDPS à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund a été de son poste de premier vice-président. Un coup dur pour Félix Tshisekedi qui perd son principal relais dans une chambre ultra-dominée par le FCC de Joseph Kabila.
Accusé de détournement de fonds publics, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, s’est de nouveau retrouvé devant les juges ce lundi à Kinshasa. Offensif, Vital Kamerhe veut « comprendre » pourquoi il se retrouve en prison.
Depuis son élection controversée de décembre 2018, Félix Tshisekedi doit à la fois « convaincre qu’il incarne l’alternance » en changeant le mode de gouvernance, tout en composant avec les intérêts de son nouvel allié, Joseph Kabila. Une équation délicate qu’analyse un récent rapport de l’Institut français des relations internationales (Ifri).
La police congolaise a violemment réprimé le mouvement religieux Bundu dia Kongo, lancé dans une croisade politico-ethnique en avril dernier. Un bain de sang inédit sous la présidence Tshisekedi, qui s’est soldé par 55 morts et l’arrestation de son chef Ne Muanda Nsemi.
La promiscuité et les conditions de vie déplorables inquiètent les 1.885 détenus de la prison militaire de Ndolo, qui compte déjà 147 cas confirmés de Covid-19. Les prisonniers demandent un dépistage massif, mais aussi l’accélération du désengorgement de la prison et des mesures de grâces présidentielles.