La nomination contestée d’un nouveau patron à la tête de la Commission électorale et un projet décrié de réforme judiciaire font craindre une mise sous tutelle par le FCC de Joseph Kabila de deux institutions clés pour les prochaines élections générales.
Hospitalisé à l’hôpital militaire de Brazzaville, « le général Jean-Michel Mokoko est en danger » selon ses proches qui refusent un possible transfert vers l’hôpital Albert Leyono. « Un mouroir » selon l’avocat Norbert Tricaud.
Un rapport explosif de l’ONG Global Witness et de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF) tend à prouver que le milliardaire israélien, Dan Gartler, continue de faire des affaires en RDC alors qu’il se trouve sous le coup de sanctions américaines.
Une réforme judiciaire contestée dans la rue, un ministre de la Justice brièvement interpellé… rien ne va plus entre le président Tshisekedi et ses alliés du FCC, dont la coalition ne tient plus qu’à un fil.
Plusieurs résidents étrangers de Lubumbashi ont été poursuivis par les autorités congolaises pour avoir publié des propos insultants et racistes contre le bourgmestre belge d’origine congolaise, Pierre Kompany.
Trois propositions de loi sur le fonctionnement de la justice ont provoqué des manifestations à Kinshasa et en province. Ce projet, initié par le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, vise à placer les magistrats sous la coupe du ministre de la Justice.
Le directeur de cabinet du président Tshisekedi a été reconnu coupable de corruption et détournement de fonds publics. Et sa condamnation à la peine maximale le place sur le banc de touche politique pour de longues années.
Crise cardiaque, empoisonnement, coups à la tête… la mort suspecte du juge Raphaël Yanyi interroge toujours après les résultats de l’autopsie qui concluent à « une hémorragie intra-crânienne », ce que conteste la famille.
Un récent rapport d’Amnesty international dénonce la promesse reniée du président Félix Tshisekedi « de lutter contre l’impunité et de garantir la justice », laissant dans le désespoir des centaines de familles dont des membres ont été tués pendant la crise politique de 2015 à 2018.
La corruption endémique qui règne en République démocratique du Congo (RDC) a fait perdre 639.000 dollars à l’ONG Mercy Corps en 2018. Une enquête de The New Humanitarian révèle que la fraude à l’aide humanitaire toucherait de nombreuses ONG, pour un montant de plus de 6 millions de dollars.